Encore une nouvelle bonne raison de n'avoir jamais mis un pied dans les réseaux sociaux. Vigilant Citizen nous dévoile cette petite merveille...
Facebook travaille sur un Smartphone qui peut lire les pensées
Le délicieux Mark Zuckerberg |
Par Vigilant Citizen
Traduit par Hélios
Facebook a annoncé qu'il réunissait une équipe de 60 personnes pour développer une technologie qui permettrait aux smartphones des utilisateurs de FB à "penser" les commandes et les messages. Le système aurait la capacité de lire littéralement dans votre esprit… constamment. Cherchez l'erreur...
Les gens de Facebook s'engagent sur une pente qu'on ne peut qualifier que de post-orwellienne. Non contents que leurs utilisateurs partagent volontiers des informations intimes quotidiennement, Facebook cherche à réorganiser le monde à sa façon en voulant déchiffrer les pensées qui n'ont même pas été verbalisées.
Le 19 avril, la société a révélé son projet le plus ambitieux (et le plus effrayant) à ce jour.
"Et si vous pouviez taper directement à partir de votre cerveau ?" |
Facebook a réuni une équipe de 60 personnes comprenant des experts en machines d'apprentissage et en prothèses neuronales, des ingénieurs en interface cerveau-ordinateur et en imagerie neuronale, pour la création d'un smartphone "lecteur de pensée". Le système serait capable de taper une centaine de mots par minute – directement à partir des pensées.
Facebook projette de développer des capteurs non-invasifs capables de mesurer à haute résolution des centaines de fois par seconde l'activité du cerveau pour décoder en temps réel les signaux cérébraux associés au langage. "Une technologie de ce type n'existe pas encore aujourd'hui ; nous avons besoin d'en développer une".
Facebook envisage d'utiliser une imagerie optique – à l'aide de lasers qui capturent les changements dans les associations de neurones en activité – pour récolter les mots directement dans le cerveau avant qu'on ne les exprime. Si on peut lire ces signaux, on peut les transmettre silencieusement à d'autres gens.
Vous êtes en droit de trouver effrayant qu'une société gagnant déjà sa vie grâce à la récupération de vos données personnelles pourrait aussi avoir accès à vos pensées intimes.
Regina Dugan [ex-directrice du DARPA] a tenté de dissiper les craintes en soulignant que Facebook ne décoderait que les mots sur le point d'être prononcés. "Il n'est pas question de décoder toutes les pensées au hasard", a-t-elle dit. "Nous parlons d'un décodage des mots que vous avez déjà décidé de partager en les envoyant vers le centre du langage de votre cerveau".
– The Guardian, Facebook has 60 people working on how to read your mind (Facebook a 60 personnes qui travaillent sur la manière de lire dans votre esprit)Facebook déclare qu'on ne doit donc pas s'inquiéter si nos pensées sont lues constamment par une machine parce qu'elle ne peut décoder que les mots qu'on "va dire". Le but de cette technologie est pourtant bien de lire les pensées – sans qu'elles soient énoncées – et de les traduire dans les commandes de l'ordinateur. Comment délimiter la frontière entre ce qui peut et ne peut être lu dans le nébuleux royaume de la pensée humaine? Comment peut-on être sûr que ce genre de technologie ne servira pas en fait à surveiller et contrôler les pensées des gens ? Les gens sont-ils même prêts à ce qu'on s'introduise dans le sanctuaire de leurs pensées intimes pour le minuscule avantage de ne pas avoir à déplacer un doigt sur leur écran tactile ?
Une autre raison poussant Facebook à vouloir lire les ondes cérébrales est de faire avancer sa technologie de réalité augmentée.
Une autre raison incitant Facebook à vouloir lire notre activité cérébrale est de développer l'équivalent d'une "souris cérébrale" pour une réalité augmentée. Elle [Dugan]a dépeint un avenir où tout le monde porte des lunettes de réalité augmentée qui complémentent notre champ de vision en informations supplémentaires telles que les directions, et de meilleures capacités comme une traduction en temps réel de la voix des gens ou la possibilité de "rendre muets" des gens et bruits particuliers de notre environnement sonore. Ce qui manque dans cet avenir augmenté est un interface pour l'utilisateur. Quand on ne possède ni smartphone ni souris, comment peut-on sélectionner un élément de contenu numérique et cliquer dessus ?
C'est là que l'interface cerveau-ordinateur entre en jeu.
– Ibid.Facebook semble pressé de répondre à des questions que personne n'a jamais posées. Bien que la technologie soit présentée comme un moyen de "rester connecté avec les gens autour de nous" en réduisant le besoin de regarder son écran – le but réel de cette technologie est terriblement évident. Ils veulent savoir ce que vous pensez. En permanence.
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