Par Valuebreak, le 26 avril 2017
Bonjour,
Je vous propose une sorte d'état des lieux du cancer, depuis la théorie de sa genèse admise actuellement jusqu'au parcours de santé qui en découle. Le paradigme actuel sera noté en violet, mon questionnement le sera en bleu ... Quant au vôtre, ma foi, les commentaires seront les bienvenus ...
Définition Wiki : Un cancer (ou tumeur maligne) est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire (tumeur) anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme. Toutes ces cellules dérivent d'un même clone, cellule initiatrice du cancer qui a acquis certaines caractéristiques lui permettant de se diviser indéfiniment. Cette cellule initiatrice était anormale, puis a rencontré un agent cancéreux. On n'a jamais observé de cellules anormales pas encore cancéreuses, et le phénomène de division de cellule cancéreuse n’a jamais été observé non plus, c’est juste un présupposé. Si vous tapez « division cellule cancéreuse » sur votre moteur de recherche, section images, vous obtiendrez des dessins, ou des modélisations ordinateur …
"Cancer de l’intestin chez un Béluga adulte mâle. Le segment intestinal à droite est anormalement dilaté parce qu'il est obstrué par les masses de tissu cancéreux (centre gauche) qui ont étranglé la lumière intestinale. Le contenu intestinal ne peut pas cheminer normalement à cause de l’obstruction et s’accumule dans le segment intestinal situé entre l’estomac et l’obstruction (à droite)."
Si cancer = prolifération, pourquoi le cancer osseux (ostéosarcome) se caractérise-t-il par une destruction (lyse) osseuse ?
Si cancer = prolifération, pourquoi y a-t-il des tumeurs au cerveau constitué de cellules nerveuses incapables de se diviser, sauf dans la region de l'hippocampe ?
Si cancer = prolifération, pourquoi le cancer des canaux galactophores se caractérise-t-il par une destruction (lyse) canalaire ?
Origine : Les facteurs de risques sont internes (génome, mutation, etc.), induction par un agent infectieux, etc. et/ou externes (alimentation …). Nous sommes supposés croire que l’alimentation ou qu’une éventuelle mutation n’affecte qu’une seule de nos cent milliards de cellules. Une chance sur 100 milliards alors qu'au niveau mondial on a un cancéreux sur 40 personnes … (382 nouveaux cas pour 100000 personnes par an, durée de vie 70 ans).
Notons l’expression : facteur de risque. En 60 ans de lutte acharnée contre le cancer, avec des moyens humains et matériels inégalés, on n'a toujours pas trouvé une causalité ! Ce qui signifie que l’ensemble chirurgie-radiothérapie-chimio ne s’adresse qu’aux symptômes, pas aux causes toujours inconnues.
On a longtemps attribué l’origine des cancers au seul facteur infectieux, à savoir un virus. Dans les années 60 l’agence fédérale Communicable Disease Center, dite CDC n’avait plus de maladies infectieuses à combattre, la dernière, la poliomyélite étant en voie de disparition. Elle s’est donc consacrée à l’hypothèse virale du cancer … échec complet, et donc elle est passée à l’hypothèse rétrovirus .. le plan Cancer de Nixon en décembre 71 a déversé des tombereaux d’argent pour étudier cette idée … Repris à l’échelle mondiale … échec complet …. Et donc, aujourd’hui, aucune causalité !
Le parcours médical, détection et diagnostic.:
Etape 1 : analyse de sang, encore appelée numération formule sanguine (NFS) ou hémogramme. Wiki : Seuls le nombre de globules rouges, le nombre de globules blancs, le taux d'hémoglobine et l'hématocrite sont mesurés à l'hémogramme. Les autres valeurs ne sont que déduites (volume globulaire moyen VGM, concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine CCMH).
Raisonnement du médecin : Si vous avez des hématies de volume réduit (VGM), vous êtes à risque … Si vous avez peu d’hématies, vous êtes à risque … s’il y a peu d’hémoglobine dans vos hématies (CCMH), vous êtes à risque … à risque de quoi ? d’un manque d’oxygénation, donc d’une anémie …. Un médecin classique est conditionné à associer anémie, manque de fer et cancer … il prescrira les fameux examens complémentaires … dont l’annonce vous déclenchera un stress oxydatif …. Qui accentuera l’anémie … cercle vicieux …
Etape 2 : examens complémentaires :
On commence par une nouvelle série d’analyses sanguines où l’on cherchera à quantifier certaines protéines réputées spécifiques de tel ou tel cancer, qu’on appellera donc marqueurs tumoraux. Voici les principaux :
- Antigène prostatique spécifique (PSA) : marqueur cancer prostate
- Gonadotrophine chorionique humaine (HCG) : marqueur cancer ovaire, testicules, sein, estomac, poumon, rein, pancréas.
- Alpha-foetoprotéine (AFP): marqueur cancer foie, canaux biliaires, testicules, estomac, pancréas.
- Antigène carbohydrate 19-9 (CA 19-9): cancer ovaires, utérus, sein, poumon, foie, canaux biliaires, estomac, pancréas, colo rectal.
- Antigène tumoral 125 (CA 125): cancer ovaires, utérus, sein, poumon, foie, estomac, colo rectal.
- Antigène carcino embryonnaire (ACE) : cancer ovaire, sein, thyroïde, vessie, foie, , estomac, colo rectal.
Il n’y a pas de comptage au sens strict de ces marqueurs mais une évaluation par approximation (colorations).
Le diagnostic « marqueurs » dépend donc des méthodes de tel ou tel laboratoire,
ou des compétences de tel ou tel laborantin …
La médecine classique reconnaît que la présence de ces marqueurs n’est pas si spécifique que cela à un état cancéreux. Ainsi, le taux de PSA augmente après éjaculation ou irritation de la prostate, permanente chez les porteurs de sous vêtements modernes. Le taux de HCG déclenche la progestérone, et donc varie selon la périodicité féminine, c'est à dire constamment Le taux de CA 19-9 augmente principalement en cas de diabète. Qui est désormais la pathologie la plus fréquente et surtout la plus installée chez les occidentaux. Idem le CA 125. Quant à l’ ACE, Wiki reconnaît qu’ « Il n'est toutefois pas fiable pour le diagnostic car certains cancers ne produisent pas de hauts niveaux d'ACE. ». En fait, il n’y a que le cancer colo rectal qui puisse être associé à un fort ACE.
Remarque importante : 1/ Ces deux séries d’examens sanguins sont effectuées au niveau veineux, donc au niveau d’un sang chargé de déchets. est ce pertinent ? quand vous voyez une poubelle pleine de fruits pourris, en déduisez vous que les occupants n’ont mangé que des fruits pourris depuis des jours ?
Pour aller plus loin voir cet intéressant article du BBB : http://bistrobarblog.blogspot.fr/2014/10/lanalyse-de-sang-un-examen-utile-et.html#more.
Lisez les commentaires …
2/ les marqueurs tumoraux sont des débris cellulaires, donc contredisent la prolifération folle …
3/ pour constater comment on drive les médecins, lisez ces directives officielles belges qui expliquent aux médecins le langage à tenir aux patients en cas de test PSA positif … https://kce.fgov.be/sites/default/files/page_documents/KCE_Cancer_prostate_18HD.pdf
Etape 3 : l’imagerie (Scanners, IRM, etc ...)
Je passe sur toutes les techniques et appareillages disponibles, l’objectif est toujours le même : rechercher des zones radio opaques, forcément associées à une tumeur, et une vascularisation élevée.
Il est bien clair que ces procédés permettent de détecter des tumeurs toutes petites, indécelables à l’examen clinique. Ce qui permet d’augmenter l’incidence des cancers et donc de réclamer davantage de moyens, notamment en imagerie … cercle vicieux …
Etape 4 : le prélèvement tissulaire (la biopsie).
Frottis, aspiration par aiguille, ponctions des liquides, micro forceps sur endoscope, prélèvement chirurgical classique …
Puis analyse au microscope du tissu vivant.
Vivant ? L’est il ? selon les protocoles d’histologie, les tissus sont :
- fixés (=tués) par un bain de formol et d’acide
- déshydratés totalement (l’eau=70% en moyenne de la matière vivante),
- dégraissés (toluène ou trichloréthylène),
- inclus dans de la paraffine, du plastique, ou congelés,
- coupés en tranches ultra-fines =dilacérés,fripés+++,
- chauffés(600°)
- baignés à nouveau dans le toluène ou le trichloréthylène,
- réhydratés artificiellement,
- mordancés (bains dans de l’acide pour fixer les colorants),
- colorés,etc.
(résumé par le doxteur A. Scohy : https://www.youtube.com/watch?v=212vxpQZUos&feature=youtu.be
Cas particulier : la lésion précancéreuse.
Si la couche superficielle (épithélium) du tissu examiné présente un état anormal, on le qualifiera de carcinome, supposé précancéreux. Par exemple, une anomalie de la peau (grain de beauté) ou une dysplasie du col de l’utérus (condylome). Si c’est une couche plus profonde, on parlera de sarcome.
Donc on introduira dans la conversation le terme de précancéreux, bien qu’un condylome évolue vers un cancer dans moins de 1% des cas … dans le cas d’une néoplasie de l’utérus on surveillera spécialement les femmes ayant ou ayant eu des rapports sexuels, vieille réminiscence de la théorie virale … Et machisme ordinaire de la médecine contemporaine...
Etape 5 : Traitement des cancers :
Chirurgie : souvent le premier traitement. L’opération chirurgicale est la forme la plus ancienne de traitement des cancers. C’est encore aujourd’hui bien souvent le premier traitement qui est proposé aux personnes diagnostiquées. Elle est utilisée dans environ 80 % des cas.
Dernier avatar : la chirurgie préventive, mastectomie.
Chimiothérapie : la chimio est un traitement reposant sur la prise d’une substance chimique, qui détruit les cellules cancéreuses ou altère leur multiplication (cibles thérapeutiques). Elle est plus efficace sur les cellules qui se renouvellent rapidement. Durée moyenne : 6 mois.
Radiothérapie : consiste à exposer les cellules cancéreuses à des rayons Plus de la moitié des personnes atteintes d’un cancer reçoivent ce type de traitement. Elle permet de diminuer la taille de la tumeur avant opération, ou de diminuer le risque de récidive après.
Je passe rapidement sur la chirurgie dont on sous estime complètement les effets secondaires, mécaniques genre résection d’un nerf ou bio chimiques suite aux anesthésies. La chirurgie dite préventive est un leurre total ciblant là aussi les femmes (seins, ovaires).
La chimiothérapie n’épargne pas les cellules saines, en particulier l’hématocrite chute vertigineusement. La toxicité hématologique est l’effet secondaire le plus fréquent de la chimio. Ce qui veut dire que la moelle osseuse est atteinte puisque c'est là que sont fabriqués les hématocytes. En fait, la chimio détruit bien plus de cellules saines que de cellules cancéreuses,lesquelles deviennent résistantes à la chimio au point qu’en cas de récidive cancéreuse, on est obligé de changer de chimio.
Evolution des cancers, métastases :
Une métastase cancéreuse est la croissance d'une cellule tumorale à distance du site initialement atteint par voie sanguine. Sous Pasteur, on pensait que c’étaient des microbes qui propageaient les cancers …
Les organes les plus fréquemment touchés sont toujours les mêmes, comme suggéré en 1889 par Stéphane Paget. Par ex, le cancer de la prostate métastase généralement dans les os, le cancer du colon dans le foie, le cancer de l’estomac féminin dans les ovaires …
Pourquoi le cancer métastase-t-il chez certains et pas les autres ? Pourquoi en trois mois, pourquoi en dix ans ?
La perte d’adhésion est inexpliquée. On n’a évidemment jamais observé de cellule cancéreuse voyageuse ni dans le sang, ni dans la lymphe. Si c’était le cas, on se demande bien pourquoi les millions de transfusés sanguins ne développent pas davantage de cancers à évolution rapide, puisque métastasés Pourquoi les organes cibles lorsque la circulation sanguine est générale ? Pourquoi un cancer proliférant du colon fait il des trous dans les os ? Il est impossible de transplanter un tissu sain dans un autre différent.
Les cellules cancéreuses métastasées n’ont pas le même profil génétique que celles du cancer primaire.
Chez l’embryon, des cellules souches peuvent migrer (métastaser ?) chez la mère … qui devient une chimère (ADN de la mère + les différents enfants + les différents pères). La mère également transmet des cellules à son enfant, c’est pourquoi l’enfant a le système immunitaire de sa mère.
Rémissions spontanées. Elles existent mais le corps médical n'en parle jamais ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer
http://www3.ligue-cancer.net/files/national/article/images/Incidence.jpg
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centres_pour_le_contr%C3%B4le_et_la_pr%C3%A9vention_des_maladies
http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/contents/120-comment-detecter-un-cancer
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9mogramme
https://www.chimio-pratique.com/marqueurs-tumoraux-tout-savoir/
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/ATP/histo.htm
http://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-du-col-de-l-uterus/Lesions-precancereuses
http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/diagnosis-and-treatment/chemotherapy-and-other-drug-therapies/chemotherapy/how-chemotherapy-works/?region=qc
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tastase_(m%C3%A9decine)
http://www.neosante.eu/la-verite-sur-le-cancer-I
http://www.neosante.eu/revue-pdf/neosante45.pdf
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/ATP/immu6el2.htm
No comments:
Post a Comment