HP Lovecraft
Par David Kasady et Leaf Garrit
Traduit par Apolline
Le miracle de la science-fiction est qu'elle peut, dans le cadre particulier d'un monde hypothétique, changer ce qui dans notre réalité est perverti et ténébreux en quelque chose de vertueux et lumineux, et vice versa.- Liu Cixin
Je faisais des recherches sur Lovecraft bien avant la fusillade truquée à l'école de Santa Fe [18 mai 2018]. Au cas où vous l'auriez manqué, les médias ont rapporté que le "tireur" de 17 ans, Dimitrios Pagourtzis, portait épinglé sur son trench-coat l'emblème "Cthulhu". Cette créature est l'un des dieux-monstres les plus connus de l'importante mythologie "lovecraftienne". Ce n'est pas un détail anodin, car nous allons voir que Lovecraft faisait partie des mêmes familles gouvernantes déjà rencontrées à maintes reprises. L'emblème Cthulhu était pour ces familles le symbole qui désignait l'événement de Santa Fe comme le projet en cours.
Vous pourriez dès le départ contester mon allégation sur le fait que Lovecraft était "l'un d'entre eux" en rétorquant que la fiction de Lovecraft était totalement ignorée de son vivant et qu'il est mort pauvre et dans un relatif anonymat. Tout d'abord, il n'est pas mort pauvre ; il est admis qu'il venait d'une famille très riche qui prétendait avoir perdu sa fortune – histoire déjà entendue de nombreuses fois de la part de ces crypto-gouvernants. C'est juste leur manière à eux de cacher que tous les gens célèbres qui ont réussi le doivent à leur argent et qu'ils continuent de s'enrichir. Deuxièmement, il était ignoré de son vivant car il le méritait. Son écriture est guindée, non naturelle et dénuée de tout sentiment avec des personnages qui n'ont aucune histoire. On n'y trouve qu'une flopée de fantoches confrontés à des conceptions foireuses de terreurs métaphysiques et qui finissent par devenir fous. Voilà le style de ses nouvelles et je le sais parce que j'en ai lu la plupart.
Mais surtout, bien qu'ignoré toute sa vie et le méritant toujours, il est surprenant qu'on lui fasse une promotion posthume. Wikipédia nous dit même qu'il "est considéré aujourd'hui comme l'auteur de son genre le plus important du 20ème siècle". Être "considéré" comme important est l'une des choses où la vérité et la perception de la vérité sont virtuellement identiques, ce qui arrange bien les promoteurs de Lovecraft. S'ils continuent de le présenter comme un auteur important, il finira par l'être, mais uniquement parce qu'on nous le ressasse. Ce n'est qu'une autre manière de nous embrouiller l'esprit.
Lovecraft a reçu une consécration avec un film récent, que Miles a d'ailleurs analysé, et d'une certaine façon cet article-ci complète le sien. Je veux parler du Prometheus*de Ridley Scott, largement inspiré de "At the mountains of madness" [livre de 1932, traduit en français sous le titre : "Les montagnes hallucinées"].
* Sur le BBB figure déjà un décodage différent de ce film par Vigilant Citizen (voir ICI et ICI)
L'intrigue du film suit le récit de Lovecraft de si près qu'on pourrait même dire qu'elle se base dessus. Les scénaristes n'ont fait que recycler un peu d'intox du Renseignement pour créer une nouvelle mouture. Les montagnes hallucinées est l'un des contes lovecraftiens les plus agréables à lire, ce qui ne veut pas dire qu'il ne contient pas la propagande habituelle et l'embrouillage de l'esprit. J'emprunte quelques phrases de Miles extraites de sa propre déconstruction de Prometheus, qui sont également applicables au matériel de départ :
Mais ce qui en fait un film vraiment perturbant à la manière de l'agitprop [agitation et propagande] , c'est sa thèse majeure, qui est bien plus qu'une suggestion éphémère. Cette thèse est que nous sommes des monstres parce que nos créateurs sont un peu plus que des monstres eux-mêmes. Scott nous emmène dans la galaxie rencontrer notre Créateuret il s'avère être un géant chauve aux muscles hypertrophiés, qui ne daignera répondre à aucune question. Comme "réponse" aux grandes questions soulevées par les intervenants du film, nous obtenons une immédiate décapitation et plusieurs membres de l'équipage battus à mort. Dieu se révèle un cyclope à la technologie d'avant-garde, concocté par un Ray Harryhausen [créateur d'effets spéciaux pour le cinéma], muet comme une carpe et aussi dénué de compassion qu'un ver de terre.
Remplaçons Scott par Lovecraft et nous avons la même chose : un univers finalement vide de sens, de moralité ou d'amour.
Le genre horreur/science-fiction peut se voir comme un précurseur de l'Opération Chaos, car chaos et peur ont toujours été les objectifs primaires de la science-fiction. C'est parfaitement évident dans les écrits de Lovecraft. L'objectif d'ensemble de son mythe Cthulhu est de montrer que l'univers est au bout du compte irrationnel et gouverné par d'incompréhensibles monstres qui existent dans d'autres dimensions et qui sont, au mieux, ambivalents envers les humains qu'ils ont créés. En comprenant que ces terrifiantes entités cosmiques conduisent l'esprit des humains vers la folie, il vaut mieux ne pas se poser de questions ou bien prétexter qu'il existe une vérité ultime. Bien sûr, on croit vraiment qu'une telle chose rendrait la vie presque impossible, du moins sans une sérieuse dose d'anti-dépresseurs et beaucoup de confort matériel pour distraire et calmer l'esprit. Et c'est exactement ce que veulent les gouvernants. Ils veulent nous empêcher de nous poser les vraies questions sur le fonctionnement du monde, sinon nous découvririons qu'il est en fait dirigé par des monstres qui sont totalement ambivalents envers la race humaine. Sauf que ces monstres ne viennent pas de dimensions supérieures, avec des tentacules dégoulinant de bave. Ce ne sont que d'autres humains à l'esprit assez malade pour inventer des créatures aussi repoussantes.
Mais vous pourriez dire que tout cela ne fait pas de Lovecraft l'un des leurs. Il pourrait n'être à ce stade qu'un jobard utile ou simplement un minable à l'esprit profondément dérangé. Il existe après tout une foule de minables dérangés dans le monde. Mais un aperçu de la vie de Lovecraft dissipe cette notion. Pour démarrer, il est utile d'examiner ses initiales. H.P. signifie Howard Phillips. Ce ne sont pas des prénoms, puisque Phillips est au pluriel. Ce sont les noms de deux familles, ce qui veut dire que nous avons déjà deux signaux d'alarme majeurs. Les Howard et les Phillips sont deux familles de haute noblesse. En jetant un rapide coup d’œil sur la généalogie de H.P., nous découvrons qu'il n'est pas seulement un Howard et un Phillips, mais aussi un Lyons, Morse, Ball et Pierce. Encore d'autres signaux d'alarme.
Étudions Phillips, qui était le nom de jeune fille de sa mère. La lignée Phillips de Lovecraft remonte-t-elle jusqu'aux fameux Philips hollandais de Philips Electronique ? Geni.com nous ramène à une Johane Houghton Phillips dont le mari est répertorié comme un "Phillips" de Londres. C'est donc une impasse. Mais si on suit les ancêtres de Johane par son fils Christopher, on trouve une autre Houghton – Dyna Phillips Houghton. Elle serait une distante tante/cousine de Lovecraft. J'ai cherché son nom sur Google et découvert ce message sur un forum d'Ancestry.com disant que le père de Dyna, Zerubabel Phillips, n'aurait probablement pas eu d'enfant et que Dyna était vraiment une Phillipse/Felypsen et qu'elle était hollandaise. Ce qui nous ferait penser que Dyna n'avait pas de lien avec Johane Phillips, l'ancêtre de Lovecraft, sauf qu'elle s'est mariée à un Houghton. Si ce sont les mêmes Houghton, il y a de bonnes chances que les Phillips soient aussi les mêmes Phillips. Ce qui est le cas. Le beau-frère de Dyna s'appelait Sir Gilbert Houghton, 2ème baronnet. Le père de Johane est répertorié sur Geni.com en tant qu'un "Houghton" du Lancashire en Angleterre. Dyna et Johane sont donc reliées aux mêmes Houghton, qui sont baronnets. Il tombe alors sous le sens qu'elles sont reliées aux mêmes Phillips et que comme Geni.com nous égare dans la généalogie de Dyna vers les mauvais Phillips, ils font la même chose avec Johane. (et devinez qui détourne notre attention sur Geni.com ? Notre vieille amie Erica "la déconnectrice" Howton. Howton = Houghton. Elle est l'une des plus actives "curatrices" de Geni.)
Tout cela pour dire que le "P" du H.P. Lovecraft se réfère aux célèbres Philips juifs néerlandais, parents de Karl Marx. Lovecraft était donc juif. Cela veut dire aussi que Lovecraft était un descendant direct des baronnets Houghton. Ces Houghton sont reliés aux Stuart, Cotton, Molyneux, Astonet Wingfield. Gardez ce dernier nom dans un coin de votre tête, nous allons le retrouver plus loin.
Le grand-père maternel de Lovecraft était Whipple Van BurenPhillips et sa tante maternelle épousa un Franklin Chase Clark. Wow, trois gros indices pour le prix d'un. Sur hplovecraft.com, nous lisons que Whipple "était très actif dans la franc-maçonnerie. Whipple Phillips possédait la majorité des terres à et autour de Greene, Rhode Island et il y fonda la Ionic Lodge n°28 en 1870". La même page web prend le temps pour une quelconque raison de nier catégoriquement la théorie que H.P. Lovecraft était homosexuel, fournissant comme preuve le fait que Sonia Greene, sa femme pendant deux ans, disait qu'il était un "amant acceptablement excellent". De qui se moque-t-on ? Aucune personne réelle dans une relation réelle ne dirait de son amant qu'il est "acceptablement excellent" au lit. Au vu de cette stupide phrase, Sonia n'était probablement qu'une façade pour cacher l'homosexualité de Lovecraft. Autre chose intéressante, son premier mari était un Greene et le grand-père Whipple possédait la plupart des terres autour de Greene, Rhode Island. Coïncidence ? Décidez par vous-même.
Sonia a dit plus tard que la mère de Lovecraft était une "femme ne-me-touchez-pas", et nous pouvons supposer que Sonia était pareille – bien qu'elle implique que la mère était frigide, alors que Sonia était elle-même très probablement lesbienne, en couple avec Lovecraft pour des raisons de relations publiques. Un mariage à la Hollywood, en d'autres mots. Il est admis qu'ils vivaient chacun de leur côté dès le départ et elle le quitta en 1933. Notez la date. Leur relation est pleine de balises numérologiques, car ils se seraient mariés le 3 mars, ce qui fait 3/3. On nous dit que Lovecraft n'a jamais rempli les papiers du divorce et qu'elle ne le savait pas. D'accord. Alors ils n'ont jamais légalement divorcé. Ont-ils été au moins légalement mariés ?
Concernant Sonia, native de Russie ou d'Ukraine, elle émigra ensuite aux US. Elle est née Sonia Haft Shafirkin, fille de Simyon et Racille Shafirkin. "On sait qu'elle venait d'une famille juive", comme l'admet Wikipédia. C'est intéressant, car on nous dit que Lovecraft était anti-sémite. Lovecraft nous l'apprend en fait lui-même quand il se remémore son enfance dans le quartier juif de Providence :
Mais Hope Street [collège]est assez proche de 'North End' pour avoir une présence juive considérable. C'est là qu'a pris forme mon aversion indéracinable pour la race sémite. Les Juifs étaient brillants en classe – ils brillaient par leur côté calculateur et leurs machinations – mais leurs idéaux étaient sordides et leurs manières grossières. Il n'a fallu que quelques jours passés à Hope Street pour qu'on sache que j'étais anti-sémite.D'abord, je parie que vous ignoriez que Providence avait un quartier juif. En fait, Rhode Island a une longue histoire de colonies juives remontant aux années 1600, comme le détaille un article publié par l'association historique juive de Rhode Island. Ensuite, nous devrions nous poser cette question : si Lovecraft a grandi dans un quartier juif, a fréquenté un collège juif et épousé une juive, est-il possible qu'il soit juif aussi ? (Nous avons déjà établi qu'il l'était). Troisièmement, étant anti-sémite, Lovecraft dépeint les Juifs sous un jour subtilement positif, n'est-ce pas ? Et se vanter d'être anti-sémite depuis l'enfance finit par le rendre quelque peu pitoyable. Quatrièmement, pensez-vous vraiment que Lovecraft une fois adulte serait si franc et si fier de son anti-sémitisme alors que déferlait une vague d'anti-sémitisme dans toute l'Europe ? En particulier dans un pays furieusement pro-sémite ?
Puis nous lisons ceci sur la page Lovecraft de wiki :
… Le meilleur ami de Lovecraft [s'appelait]Samuel Loveman. Loveman était juif, mais n'était pas au courant de l'attitude anti-sémite de Lovecraft. À l'inverse, on a suggéré que Lovecraft, qui détestait mentionner tout ce qui touchait à la sexualité, ignorait que Loveman et certains de ses amis étaient homosexuels.Il faut en rire. Auriez-vous des amis intimes, a fortiori plusieurs amis, dont l'orientation sexuelle reste dans le vague ? Mais en même temps, on ne nous explique pas du tout pourquoi Lovecraft était l'ami intime d'un Juif s'il était anti-sémite. Cela a encore moins de sens d'avoir un Juif ami d'un anti-sémite. Ils n'étaient semble-t-il pas si intimes qu'on le dit. C'est soit cela, soit on nous ment. Une lecture plus logique est que Loveman et Lovecraft étaient tous deux homosexuels, tous deux juifs et qu'ils le savaient tous deux. C'est une explication bien plus simple, d'accord ? Ce qui expliquerait aussi pourquoi Lovecraft a réagi en épousant une juive. S'il(s) voulai(en)t nous faire croire que Lovecraft était un hétérosexuel anti-sémite, ils n'auraient pas dû choisir une femme juive pour lui servir de façade.
Il n'y a que deux photos de Sonia et H.P. ensemble, toutes deux prises le 5 juillet 1921. Voici l'une d'elles :
Elle veut montrer une photo de couple, mais elle a été prise quelques mois seulement après leur rencontre. Il n'existe aucune photo de mariage, ce qui est très étrange. Il faut faire des recherches poussées pour trouver l'original de la photo ci-dessus, qui révèle que ce n'est pas du tout une photo de couple :
La manière de se tenir de Sonia et de l'homme à sa gauche font davantage penser à un couple qu'elle et Lovecraft. Vous noterez aussi que l'arrière-plan de la première photo a été changé pour une certaine raison. L'homme de gauche est Reinhart Kleiner. C'est un nom juif. De nouveau, pourquoi un Lovecraft anti-sémite fréquente-t-il autant de Juifs ? Plusieurs photos ont été prises ce jour-là, y compris celles avec le journaliste William J. Dowdell :
Maintenant, celles-là ressemblent plus à des photos de couples, n'est-ce pas ?
[Miles : la première photo de Lovecraft avec sa femme est truquée. Lovecraft y a été collé. Son visage est éclairé différemment des autres et son cou rentre dans sa chemise de manière peu convaincante. Pendant que je suis là, laissez-moi souligner quelque chose d'étrange. Notez le nom Dowdell. Si vous suivez mes recherches, dites-moi si ce nom vous semble familier. Vous l'avez déjà vu. Êtes-vous prêt? L'un des commentaires négatifs sur mon premier livre scientifique venait d'une femme nommée Dowdall. Je l'ai accusée de poster sous un faux nom – une variante de "Doubt-all" [doute de tout] – et j'ai reçu peu après un email m'informant que c'était son vrai nom. Nous revoici plusieurs années plus tard et avons-nous fait un nouveau lien ? Qui sait?]
Comme un fait exprès, voici une nouvelle confirmation que l'histoire anti-sémite est une farce. Un autre ami intime de Lovecraft s'appelait James Morton. Il était président de la Société Théosophique de Boston en 1895. Morton était farouchement opposé au racisme, parcourant le pays en faisant des conférences sur des sujets comme la discrimination envers les rouquins et l'antisémitisme en Russie. Alors pourquoi était-il un ami proche de Lovecraft, ardent raciste ? Morton était un adepte du Bahaïsme, une fausse religion créée pour discréditer la religion en général ; Morton reconnaissait lui-même qu'il était athée, tout en étant bahaïste. Lovecraft était aussi le "nègre" d'Harry Houdini, alias Erik Weisz, juif et fils de rabbin.
Un autre ami intime de H.P., et son exécuteur testamentaire littéraire, se nommait Robert Barlow. Devinez quoi ? Il était aussi homosexuel. H.P. avait-il des amis qui ne soient pashomosexuels ? Les hétéros n'ont pas autant d'amis homosexuels. Et s'ils en ont, ils savent qu'ils le sont. Sommes-nous supposés croire que H.P. ignorait que 90 % de ses amis étaient homosexuels ? Robert Barlow était directeur du département d'anthropologie au Collège de Mexico, où il donnait des cours à William S. Burroughs. Miles a révélé que Burroughs était un agent du Renseignement dans son article sur la "Beat generation", il n'est donc pas surprenant que l'histoire de Burroughs ayant été l'un des étudiants de Barlow n'ait aucun sens. Burroughs partit pour Mexico en 1949 pour échapper à ses soucis financiers et juridiques, nous dit-on. Mais il décide de s'inscrire au Collège de Mexico pour suivre des cours d'anthropologie, juste pour s'amuser ? Si on a des problèmes financiers, gâche-t-on le peu d'argent qu'on possède pour des cours d'anthropologie dans le collège local ? Burroughs avait 35 ans en 1949, ayant dépassé l'âge de l'étudiant-type. Encore plus étrange, est le fait que Burroughs ait quatre ans de plus que Barlow. Donc un Barlow de 31 ans est devenu directeur du département d'anthropologie du collège de Mexico et a donné des cours à un Burroughs de 35 ans ? On nous dit que Barlow a fait aussi un important travail archéologique à Mexico. L'archéologie a souvent été une couverture pour les agents du Renseignement, je présume donc que Burroughs et Barlow étaient tous deux affectés au même projet du Renseignement à cette époque. Pour preuve supplémentaire, le père de Barlow était le lieutenant-colonel Everett Darius Barlow et Robert passa la plus grande partie de sa jeunesse à Fort Benning dans l'état de Géorgie. Wikipédia dit que des ennuis financiers obligèrent la famille Barlow à déménager, entre autres à Kansas City, DeLand et Washington D.C. Tous ces lieux sont des foyers de l'armée, sièges de plusieurs bases et administrations militaires. Le lieutenant-colonel Barlow n'a jamais été congédié et n'a jamais eu de problèmes financiers ; il a poursuivi sa carrière dans l'armée et son fils Robert a été finalement recruté par le Renseignement grâce aux relations de son père. Robert est allé à l'Institut d'Art de Kansas City, une école d'espions mise en place pour détruire l'art et la littérature véritables en encourageant l'art et la littérature de pacotille. L'une des membres de son université s'appelait Elaine de Kooning, épouse du célèbre artiste moderne Willem de Kooning. Il n'est pas précisé quel était le moyen d'expression artistique de Robert, même s'il a été connu plus tard comme un "poète d'avant-garde". Avant-garde n'est qu'une tournure sophistiquée synonyme d'absence de talent. Robert reçut en 1944 une bourse d'études de la fondation Rockefeller et une bourse Guggenheim en 1946 – une autre preuve de la même chose. Ces bourses ont toujours financé et encouragé une érudition, des sciences et un art contrefaits.
C'est une photo de Barlow et de Lovecraft, vers 1935. Lovecraft (à l'extrême-gauche) aurait 45 ans et Barlow (deuxième à gauche) 17. C'est plus que suspect d'avoir quelqu'un de 45 ans qui fréquente quelqu'un de 17 ans, ne trouvez-vous pas ? Surtout que Barlow fait plus jeune que son âge. Il a plus l'air d'avoir 14 ans sur cette photo. Ce n'est pas comme si Lovecraft était le mentor de Barlow ; ils étaient des amis proches et Lovecraft a nommé Barlow pour exécuter ses volontés. Lovecraft est mort à 47 ans, deux ans après que cette photo soit prise, ce qui veut dire qu'il a choisi quelqu'un de 19 ans comme exécuteur. Encore une fois, cela n'a aucun sens. L'intégralité de la relation entre Lovecraft et Barlow semble douteuse, surtout sachant qu'ils étaient tous deux homosexuels.
Tout cela pour dire qu'en quelques clics, j'ai découvert que Lovecraft était un Juif homosexuel, qui se prétendait farouche anti-sémite. Quelle surprise. Il ne nous reste plus qu'à savoir comment il a maquillé sa mort.
Penchons-nous quelques instants sur Sonia, l'épouse de Lovecraft, car c'est un personnage intéressant à part entière. Elle a grandi à Liverpool, qui se trouve dans le Lancashire – pays des ancêtres de Lovecraft (baron Houghton). Elle y a fréquenté l'école du baron Maurice de Hirsch, école fondée par ce riche financier juif spécialement pour "la juiverie européenne opprimée". Ce baron était également connu pour avoir fondé l'Association de la Colonisation Juive le 11 septembre 1891. Son but était de faciliter l'émigration des Juifs d'Europe de l'est vers des terres agricoles acquises par Hirsch en Amérique, au Canada, en Argentine et au Brésil. Une colonie se trouvait à Ellington dans le Connecticut, à une heure et demie environ à l'ouest de Providence.
Sonia partit en Amérique en 1892, un an après la fondation de l'Association. La page wiki de Sonia dit que "Sonia Greene faisait partie de la classe moyenne et menait une vie autonome, chose inhabituelle pour les femmes de l'époque". Aucune indication sur la manière dont elle le devint ni où elle a trouvé l'argent pour financer par la suite plusieurs fanzines [magazines pour fans] de science-fiction. Il est bon de savoir que sa mère épousa en 1892 un homme du nom de Samuel Morris, ce qui incita Sonia à partir aux US pour vivre avec sa mère et son nouveau beau-père. Ce Morris n'apparaît pas dans la généalogie de Sonia, ce qui est un indice en soi. Il était très probablement le descendant des baronnets Morris, en particulier Robert Morris, capitaliste de copinage et financier de la Révolution Américaine, qui venait de… Liverpool. (Lisez l'article de Miles sur Benjamin Franklin pour en savoir plus sur Morris.) Morris est un nom juif très commun, c'est une anglicisation de Moritz. En fait, nous venons d'en voir un – le baron Maurice de Hirsch s'appelait en réalité Moritz. Je dois aussi souligner que Lovecraft était aussi un Morse, qui est une variante de Morris/Moritz. Sonia était donc une probable cousine de Lovecraft, ce qui explique pourquoi elle a été choisie comme sa façade. Elle pouvait également être reliée au baron de Hirsch par son beau-père.
Une dernière note sur Sonia. Sa fille d'un premier mariage se nommait Carol, et elle épousa John Weld. John était journaliste au New York Herald Tribune, au New York American et au New York World. Il écrivait aussi des scénarios pour Columbia et Universal et fut directeur de publications pour Ford Motors. C'était donc un homme de la presse, un magnat de la publicité et un écrivain pour Hollywood. Pas suspect pour un sou. John était ami avec des personnes du genre de William Randolph Hearst, Clark Gable, FDR [Roosevelt], Charlie Chaplin et James Joyce.
Retournons à la généalogie de Lovecraft. Il est également relié aux Clemen/Clement. Ce sont les mêmes Clement de Virginie, d'où est issu Mark Twain, leur ancêtre commun étant le capitaine John Francis Clement de Surry en Virginie. Ce qui fait de Lovecraft et Twain des cousins éloignés. Je suis apparemment la première personne à découvrir cette relation. (Pour le contexte, consultez l'article de Miles sur Twain.) Il existe une autre relation entre eux car leurs ancêtres incluent les Rathbone. Ce nom nous ramène aux faux assassinat de Lincoln – rappelez-vous qu'Heny Reed Rathbone, officier de l'armée américaine, aurait tenté de stopper la fuite de John Wilkes Booth. Malheureusement pour ce conte, Miles a montré que Booth et Rathbone avaient des liens très proches avecMary Todd Lincoln.
La lignée directe de Lovecraft remonte à Sir Geoffrey Clement II, originaire de l'Oxfordshire, fils de Jeremiah Clement et d'Agnès WebsterClement. Selon sa page sur geni.com, c'était un "actionnaire de la London Virginia Company, qui établit une colonie à Jamestown en Virginie", où il émigra aux environs de 1610. Qu'était la London Virginia Company ? Je suis heureux que vous posiez la question :
En 1606, le capitaine Barthélemy Gosnold obtint du roi Jacques Ier une charte pour deux compagnies. La première, la London Virginia Company ou London Company, couvrait ce qu'on nomme aujourd'hui le Maryland, la Virginie et la Caroline, entre les latitudes 34° et 41° Nord. Les principaux bailleurs de fonds étaient Sir Thomas Gates, Sir George Somers, Edward Wingfield et Richard Hakluyt. La seconde Compagnie, les Aventuriers de Plymouth, fut autorisée à s'installer jusqu'au 45ème degré de latitude nord, qui englobait ce qui est aujourd'hui la Pennsylvanie, le New Jersey, New York et la Nouvelle-Angleterre. La Compagnie finança tous les coûts d'établissement de ces colonies et en retour obtint le contrôle sur toutes les terres et les ressources des lieux, à charge pour les colons de travailler pour la compagnie.
Le premier dirigeant de la Compagnie de Virginie en Angleterre était son trésorier, Sir Thomas Smythe, qui mit au point la charte de 1609. Il était depuis 1603 gouverneur de l'East India Companyet il le resta presque sans interruption jusqu'en 1620.
Dans le cadre d'une campagne de publicité massive, Wingfield, Gosnold et quelques autres, firent circuler dans toute l'Angleterre des tracts, des affiches, des annonces et des placards afin de susciter l'intérêt d'investisseurs pour le Nouveau Monde. Les actionnaires pouvaient acheter des parts individuellement ou en groupes. Il y eut presque 1700 personnes à acheter des actions, dont des hommes d'occupations et de classes diverses, des femmes fortunées et des représentants d'institutions, des guildes et des cités. Les investisseurs, dénommés "aventuriers", achetaient des actions pour aider à financer les coûts d'installation dans les colonies d'outre-mer.Je ne me suis jamais réellement penché sur la Compagnie de Virginie avant, eh bien, cela confirme pas mal de soupçons. Envisagez les implications – la première colonie d'Amérique n'a pas été établie au nom d'une liberté religieuse ou politique, ni comme avant-poste du gouvernement anglais. C'était une affaire commerciale, financée par une compagnie privée à but lucratif aux actionnaires fortunés (une seule action coûtait le salaire d'une année). Ce ne fut pas financé par le gouvernement anglais. On nous dit que le gouvernement anglais en a finalement pris le contrôle, mais presque tousles gouvernements européens étaient déjà à l'époque sous le contrôle de richissimes banquiers crypto-juifs et de marchands, qui s'arrangèrent pour que tous les postes politiques importants soient occupés par des sous-fifres aux ordresou pardes membres de leurspropresfamilles. Les défenseurs du capitalisme veulent que vous ayez peur d'un gouvernement qui prend le contrôle des grandes entreprises privéesalors qu'en réalité ce sont ces grands patrons qui contrôlent le gouvernement et qui le font depuis l'époque tout dumoins de la Compagnie Londres Virginie. C'est la définition même du fascisme et sonmodèle, opérant sous couvert d'uncapitalisme "de libre-marché".
À suivre...
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