Pages

.

Quel âge a la Terre ?


Je pars de la lecture de "The facts of life" de Richard Milton, et j'enrichis ma pensée au travers de diverses pérégrinations webistiques.


Quel âge a la Terre ? Fastoche, Wikipédia a la réponse : 4,54 milliards d'années. La datation repose sur des mesures radiométriques de roches terrestres, on a retenu les plus vieilles dates obtenues, et sur des mesures, radiométriques également, de roches météoritiques. Il est admis ici implicitement que les météorites et la Terre ont été constituées à la même date par accrétion de gaz d'origine solaire.




Disons tout de suite pour être très clair que les mesures radiométriques ne peuvent être utilisées que sur des roches d'origine volcaniques. C'est le seul phénomène terrestre qui possede suffisamment d'énergie pour transmuter des atomes. Par conséquent, dater par de telles méthodes une roche sédimentaire ou métamorphique, c'est dater les rares inclusions de roches volcaniques qu'elle peut contenir, et non pas dater la roche elle même.

C'est la raison pour laquelle Clair Paterson data en 1956 un échantillon terrestre qu'il supposa d'origine météoritique ... Sur la foi de légendes indiennes du cru ... Il faudra attendre les années 60 pour échantillonner des roches volcaniques sous-marines anciennes.


La technique radiométrique la plus utilisée pour ces datations est celle dite de l'uranium plomb.




Elle repose sur l'observation qu'un certain nombre d' atomes U de cette roche se transforment aléatoirement en atomes de plomb différent du plomn naturel par leur quantité de nucléons, ici Pb206. Etant donné l'immense quantité d'atomes contenus dans un échantillon, on arrive en laboratoire, en comparant à intervalles réguliers la quantité d' U et de Pb206 dans l'échantillon à déterminer le temps nécessaire à ce que la moitié des atomes U se transforme en atomes Pb206. Cette période de demi-vie est ici de 4 500 millions d'années.
En clair, si dans un échantillon d'uranium, on trouve moitié U moitié Pb206, la roche est réputée avoir l'âge de la Terre.

Notez bien ceci, jamais mentionné dans les explications grand public.

Pour que l'on puisse transposer cette méthode issue du laboratoire au milieu naturel, il faut supposer trois choses :

1. Il n' y avait aucun atome de Pb206 présent dans l'uranium terrestre au moment de sa formation.
2. Le taux de décomposition de U vers Pb206 est resté strictement identique pendant des milliards d'années à celui observé pendant quelques mois en labo.
3. Depuis sa formation originelle , aucun phénomène naturel n'a interféré avec la vitesse de formation du Pb206.


A bien y réfléchir, aucune de ces trois conditions n'est prouvée. Personne n'a mesuré le taux U / Pb206  il y a 4 500 millions d'années, personne n'a vérifié une éventuelle accélération ou décélération du phénomène que provoquerait par exemple l'explosion d'une super nova, ou une inversion du champs magnétique terrestre, (ces deux phénomènes sont pourtant attestés à de multiples reprises), personne n'envisage des catastrophes à l'échelle planétaire. Par exemple, notre ami Clair Paterson a supposé que l'impact d'arrivée de son météorite sur Terre n'avait pas eu d'effet sur sa composition atomique, et que son passage préalable en proche orbite solaire n'avait pas davantage déclenché de réaction nucléique.

J'attire votre attention sur le fait que ces trois conditions ne sont jamais vérifiées en milieu naturel, et ce quelle que soit la méthode radiométrique retenue, en particulier celle du carbone 14, le Graal des archéologues, qui souffre également d'autres insuffisances majeures sur lesquelles je reviendrai dans un autre article.

Continuons avec l'uranium / plomb.

Un point jamais mentionné par Wiki et consorts, c'est que l'uranium en se dégradant produit certes du Pb 206, mais aussi du gaz Hélium isotope 4, différent de l'He2 naturel.




Il n'est pas très compliqué de calculer que si l'uranium de la croûte terrestre se décomposait dans les conditions admises depuis 4 500 millions d'années, la quantité générée d'He4 serait de l'ordre de 10 000 milliards de tonnes, là où on n'en mesure qu'environ 3,5 milliards, soit 0,065% de la quantité correspondant à l'âge supposé de la Terre. ces 3;5 milliards de tonnes pointent vers un âge de la Terre de ... 175 000 ans.
Et pour corser les choses, la théorie de l'accrétion retenue pour la formation de la Terre veut que la planète ait gagné et gagne encore de l'He4 d'origine solaire, ce qui va dans le sens ... d'une réduction substantielle de l'âge de la Terre calculé juste au-dessus.

A ce stade, nous pouvons conclure que la méthode de datation uranium plomb souffre à la fois de graves insuffisances théoriques. Il se trouve que ses résultats expérimentaux sont dramatiquement incohérents

Qu'en est il des autres méthodes radiométriques, Potassium / Argon et Rubidium / Strontium ?
Hé bien, elles souffrent exactement des mêmes défauts, et y ajoutent certaines erreurs qui leurs sont spécifiques. J'y reviendrai en commentaires si vous le souhaitez ...

Ce qui nous laisse avec un constat désabusé : nous ne savons rien de l'âge de la Terre avec les méthodes retenues à ce jour.

Mais existe-t-il d'autres méthodes de datation de la Terre ?
Oui, plusieurs.
Elles sont bien évidemment occultées par la science mainstream, mais elles existent ... et indiquent toutes ... bien que différentes ... un âge à peu près identique et bien inférieur aux milliards d'années dont on nous rebat les oreilles ...

En voici quelques unes :

1/ La poussière cosmique.

Il se dépose sur Terre 14 millions de tonnes de poussières originaires de l'espace. Si la Terre avait 4 540 millions d'années, la couche de poussière serait épaisse de 55 mètres (et celle de la Lune aussi, quelle belle empreinte de pas dans ... 2 cm ...). Cette poussière stellaire contient nettement plus de Nickel que la croûte terrestre. Si l'on assume que toute la poussière se retrouve au fond des océans par transport hydrique, et si l'on néglige le peu de Nickel qui est d'origine terrestre, on peut estimer que les 3 500 millions de tonnes de Nickel qui reposent sur les fonds marins se sont déposés en ... 9 000 ans.

2/ Les études astronomiques.

Les comètes finissent par s'abîmer dans le soleil ou sur les planètes du système solaire à l'instar de la fameuse SL-9. En observant leur différence de luminosité d'un passage à l'autre, on peut estimer qu'elles se désagrègent totalement en 50 à 60 révolutions. La plus connue, découverte par Edmond Halley en 1705 n'aurait que 6 000 ans. Et la Terre aussi, donc.

3/ Le déclin du champs magnétique terrestre.

On mesure scientifiquement le champ magnétique terrestre depuis le 19è siècle, et celui-ci se réduit de manière exponentielle. Il a une demi-vie de 1 400 ans, ce qui signifie qu'il y a 10 000 ans, ce champ magnétique aurait été des dizaines de milliers de fois plus puissant qu'aujourd'hui. Ces 10 000 ans ne mesurent pas l'âge de la Terre à proprement parler, mais donnent une limite supérieure à l'âge des systèmes naturels tels que nous les connaissons aujourd'hui.

4/ Hélium 4 radiométrique

Comme déjà vu plus haut, sa quantité insuffisante pointe vers un âge maximum de 175 000 ans.

5/ Carbone 14.

De la même façon, la désintégration du Carbone 12 en carbone 14 devrait conduire à une quantité de Carbone 14 dans l'atmosphère plus  importante d'environ 35% que ce qui est mesuré aujourd'hui. Ce qui nous conduit à une estimation de l'âge de l'atmosphère aux environs de 10 000 ans.
Comme évoqué plus haut je pense faire un de ces quatre un article dédié à la radiométrie au Carbone 14.

6/ Dérive des continents.

Elle est généralement acceptée comme un glissement lent et progressif suite à la rupture de la Pangée.
Le Dr Melvin A Cook a toutefois calculé, à partie de la rupture actuelle des calottes glaciaires, qu'une prise de glace de la Pangée aurait, par son poids, provoqué la rupture de cet unique continent ... il y a environ 10 000 ans. Cet âge n'est toutefois pas celui de la Terre elle même, mais celui du début de la dérive des continents.

No comments:

Post a Comment