Vous devez aussi vous rappeler que ce Kaiser Guillaume était le cousin du roi George V d'Angleterre, WWI se faisait en réalité en famille. La reine Victoria était la grand-mère de Guillaume. Pour quoi combattaient-ils ? Il est difficile de fournir une réponse à cette question. On nous dit que c'est parce qu'un serbe a assassiné un archiduc en Autriche, mais était-ce une raison pour envoyer des millions d'hommes à la mort ? L'archiduc Ferdinand était juste un autre aristocrate "allemand", de la branche des Habsbourg et non des Saxe ou des Hohenzollern. Ces guerres nous sont présentées sous de faux prétextes mais que cachent-elles ? Vous le savez déjà aussi. Souvenez-vous du livre de Smedley Butler, La guerre, un racket ?Butler était un général de division américain, à la tête de la marine. Le livre est sorti en 1935, de quelle guerre parle-t-il donc ? De la première, bien sûr. Que voulait-il dire par racket ? Extrait du livre :
Un racket est, à mon avis, décrit au mieux comme quelque chose qui n'est pas ce qu'il paraît à une majorité de gens. Seul un petit groupe dans la confidence sait de quoi il retourne. Le racket est pratiqué au bénéfice d'un groupe restreint aux dépens de la multitude. Grâce aux guerres, quelques personnes gagnent d'immenses fortunes.
Si vous ne souhaitez pas suivre ma ligne de raisonnement ici, vous pouvez lire le livre de Butler, qui dit à peu près la même chose que moi. Ces guerres n'ont pas été complètement truquées mais elles ont été fabriquées. Butler ne nous dit pas spécifiquement commentelles sont fabriquées, mais j'essaierai de le faire ici. Nous tenterons de voir les réels événements à travers le voile.
Voici le voile suivant : deux heures après que Scheidemann ait déclaré la République, Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg auraient déclaré de leur côté la République Socialiste. Ils voulaient revendiquer la révolution pour la Ligue Spartacus gauchiste. Il est admis que Luxembourg était une juive polonaise et Liebknecht était aussi probablement juif, bien que ce ne soit pas admis. Sa grand-mère s'appelait Katharina Hirsch. Comme il est admis que les parents de Liebknecht étaient cousins, s'il était juif d'un côté, il l'était sûrement de l'autre. Comme la Ligue Spartacus était alliée aux révolutionnaires russes, nous savons sans nouvelle recherche qu'elle était une façade pour les capitalistes. Tous les marxistes en vue de l'époque l'étaient car le marxisme est lui-même une façade. Un autre membre fondateur de la Ligue se nommait Paul Levi, admis en tant que juif. Julian Marchlewski était un autre juif polonais, comme Luxembourg. Et ainsi de suite. Nous pouvons supposer que tous les membres dirigeants étaient des juifs ou des crypto-juifs.
Alors que manigançaient-ils ? Eh bien, en gros la même chose que les autres faux socialistes, sauf que le script nécessitait un rôle spécial pour les acteurs de l'extrême-gauche Spartacus. Leur boulot au départ était de créer des troubles afin que les tireurs de ficelle dans les coulisses puissent en fait empêcher la création de syndicats d'ouvriers efficaces. Comme en Russie, ils voulaient que chacun pense qu'une république ou une prise de pouvoir par les ouvriers sur l'industrie était en route, alors que ce n'était pas ça. C'était juste un écran de fumée pour que les capitalistes aient un contrôle plus profitable sur tout, tout en laissant croire à la population qu'il y aurait des nationalisations. Ils ont fait la même chose aux US à peu près à la même époque, bien que de façon différente. Ils ont créé la Réserve Fédérale, qui passe pour fédérale mais qui est bien entendu privée – elle appartient aux banquiers. Ils ont fait la même chose en Angleterre quelques années plus tard en faisant semblant de nationaliser les banques.
Quoi qu'il en soit, Liebknecht et Luxembourg et tous les autres avaient reçu comme instruction de semer la pagaille les semaines précédentes, pour bien embrouiller la situation. Ils avaient reçu pour consigne de jouer le rôle de la gauche pendant qu'Ebert jouait le centriste, tout en faisant ce qu'ils pouvaient pour détourner notre attention des Conseils Ouvriers et de leurs chefs, tels Richard Muller et Emil Barth. Nous en avons une preuve là :
Le soir du 10 novembre, il y eut un échange téléphonique entre Ebert et le général Wilhelm Gröner, le nouveau général en chef de Spa en Belgique. Assurant Ebert du soutien de l'armée, le général reçut la promesse d'Ebert de rétablir la hiérarchie militaire et, avec l'aide de l'armée, d'agir contre les Conseils.
Comme on le voit, les Conseils Ouvriers étaient le réel danger pour les capitalistes. Les ouvriers pensaient à tort que c'était une vraie révolution et ils marchèrent à fond en commençant à ébaucher des documents. Ce qui ne pouvait être autorisé.
Le 15 décembre, Ebert et le général Gröner ordonnèrent aux troupes d'aller à Berlin pour empêcher ces rassemblements et pour reprendre le contrôle de la capitale. Le 16 décembre, l'un des régiments prévu dans ce plan avança trop vite. Dans leur tentative d'arrêter le Conseil Exécutif, les soldats ouvrirent le feu sur une manifestation de "Gardes Rouges" désarmés, des délégués des Conseils de soldats affiliés aux Spartacistes ; 16 personnes furent tuées.
On voit que les ouvriers ont été tenus de bonne heure en échec pour prévenir toute réelle participation des gens dans cette révolution truquée. Dans cette dernière citation, les membres de la Ligue Spartacus sont insérés dans l'histoire pour nous embrouiller. À l'évidence, ce sont les vrais ouvriers qui étaient attaqués par ces troupes et non les faux gauchistes. Les troupes ont reçu l'ordre des capitalistes de s'assurer qu'aucune vraie représentation de gouvernement ne soit créée. Mais pour que vous ne vous en rendiez pas compte, ils insèrent ces Gardes Rouges. Tout d'abord, pourquoi des Gardes Rouges seraient sans arme ? Pas très utiles comme gardes, pas vrai ? Ensuite, pourquoi les Gardes Spartacus de gauche défendraient-ils des Conseils Ouvriers ? Les ouvriers n'étaient même pas alliés à la Ligue Spartacus. Les ouvriers tentaient de contourner aussi bien les Spartacistes que le parti "centriste" des sociaux-démocrates, car ils se rendaient compte que les deux groupes faisaient partie du décor. Le groupe d'Ebert et les groupes de Luxembourg étaient des façades des capitalistes et la plupart des ouvriers et des soldats l'avaient probablement compris.
Alors pourquoi se débarrassa-t-on finalement des gauchistes dans cette histoire ? On nous a dit que les Spartacistes comme Luxembourg et Liebknecht ont été finalement assassinés sans aucun procès par des troupes de mercenaires. Avant d'avoir un pourquoi, voyons le comment. Pour aller droit au but, ces meurtres ont été simulés. Aucune lecture détaillée de l'histoire ne donne d'éclaircissement car ça ne tient pas debout. Ils admettent d'abord que les Spartacistes avaient déjà échoué dans le soulèvement du 7 janvier 1919. La grève, malgré une importante participation, avait faibli et les grévistes avaient échoué à gagner le soutien de l'armée locale. Sans cette alliance avec les militaires de Berlin, ils auraient dû savoir que le soulèvement ne pouvait réussir, mais pour une raison que nous sommes supposés croire, ils avaient appelé à un combat armé. Ils n'avaient aucune arme ou aucune aide militaire et ils savaient que les mercenaires hostiles étaient en nombre, alors pourquoi auraient-ils appelé à un combat armé ? Ce n'était qu'une pulsion suicidaire, je pense.
On nous dit qu'Ebert ordonna aux mercenaires d'attaquer les ouvriers. Premièrement, pourquoi feraient-ils cela ? La grève avait déjà échoué et il n'y avait aucune nécessité d'attaquer les ouvriers. Les ouvriers n'attaquaient pas, donc tout ce qu'il fallait à Ebert était d'avancer. Deuxièmement, si Ebert sentait qu'il avait besoin de davantage de protection, il aurait pu appeler des troupes réelles. Il n'avait pas besoin d'utiliser des mercenaires. Troisièmement, si Ebert souhaitait se débarrasser des chefs du Spartacus, il existait de nombreuses manières de le faire sans meurtre. Pourquoi ne pas les arrêter, les emprisonner et les poursuivre pour trahison ? Ebert était supposé restaurer l'ordre et on ne restaure pas l'ordre en assassinant des personnes en vue sans procès.
Bon, je vais vous dire pourquoi Ebert n'ordonna pas leur arrestation : ce n'était pas dans le scénario. On peut dire que c'est un scénario par divers moyens. On nous a dit que le corps de Luxembourg a été jeté dans le canal Landwehr, où il fut découvert le 1erjuillet. Mais attendez, elle a été tuée le 15 janvier. Qui a identifié son cadavre six mois plus tard et comment ? Ça ne pouvait être qu'un squelette depuis le temps. Ils n'avaient plus ses empreintes dentaires ou digitales et même s'il y en avait eu, il aurait fallu les faire venir de Pologne pour l'identification. Par ailleurs, si Ebert et les mercenaires se donnent le mal d'assassiner ces gens, pourquoi ne pas présenter les corps comme preuve ? N'était-ce pas le but des meurtres, dissuader les autres révolutionnaires de se soulever ? Je ne vois aucune raison logique de l'assassiner ou de la jeter dans un canal. On peut dire la même chose pour Liebknecht. Pourquoi envoyer anonymement son cadavre à la morgue ? Si on veut dissimuler un meurtre, pourquoi ne pas les cacher tous les deux de la même manière ? Pourquoi tenter d'en cacher un dans un canal tout en envoyant l'autre à la morgue où on était sûr de l'identifier ?
[Ajout mai 2016 : L'un des officiers mercenairessupposé avoir assassiné Luxembourg s'appelait Hermann Souchon, neveu de l'amiral Souchon, gouverneur de la base navale de Kiel pendant la révolution de 1918 qui mit fin à la première guerre mondiale. Étonnante coïncidence, d'accord?]
D'autres indices : quel âge avaient Liebknecht et Luxembourg ? Si vous supposez 47 ans, vous avez gagné. Il est dit que Liebknecht est né le 13 août 1871 et Luxembourg le 5 mars 1871. Encore leur numérologie.
Comme Emma Goldman [anarchiste russe]et Héléna Blavastsky, la vie entière de Rosa Luxembourg est une magnifique imposture. Elles furent toutes trois des agents réputés du Renseignement international, au service des capitalistes. En fait, nous devons supposer que la vie truquée de Luxembourg continua après sa mort simulée et nous pouvons être sûrs qu'elle continua son œuvresous un autre nom. Il serait intéressant de découvrir ce qu'elle est devenue et il n'est pas impensable que je tombe un jour sur la réponse. Je suis ouvert aux suggestions du moment où vous n'essayez pas de me dire qu'elle est devenue Alex Jones ou David Bowie.
Savoir qu'on nous fourvoie encore aujourd'hui sur la mort de Luxembourg pourrait vous intéresser. En 2009, Der Spiegelrapporte que l'Hôpital de la Charité de Berlin prétend avoir découvert son cadavre dans son laboratoire de médecine légale. Bien que le cadavre n'ait pas de tête, de mains ou de pieds, ils ont prétendu l'identifier grâce à une asymétrie de jambe. Curieusement ils ne disent rien sur le fait que ce n'est qu'un squelette et ce n'est même pas évoqué. Qu'ont-ils donc fait en 1919, ils l'ont embaumée et enveloppée dans du plastique avant de la jeter dans le canal ? Mais l'article donne une autre information intéressante :
Le directeur du service de médecine légale, Michael Tsokos, a examiné un corps qui avait été enterré le 13 juin 1919 sous le nom de Rosa Luxembourg dans le cimetière de Berlin, mais il a déclaré que les archives démontrent que ce cadavre ne comportait pas ses caractéristiques anatomiques précises.
Intéressant que Wikipédia oublie de mentionner que le cadavre découvert dans le canal en 1919 ne correspondait pas en fait aux "caractéristiques anatomiques précises" de Luxembourg, comme de l'ostéoarthrite et une hanche endommagée. Ce qui veut dire que nous n'avons aucune preuve ni même d'indication que le corps de Luxembourg a été découvert un jour. Ce qui bien sûr tend à corroborer ma théorie d'une mort simulée. Une mort simulée corrobore ensuite ma théorie que la plus grande partie de la révolution allemande était truquée ou fabriquée.
Nous avons donc examiné le comment, voyons maintenant le pourquoi. Pourquoi les capitalistes souhaiteraient-ils séparer les révolutionnaires en groupuscules puis détruire le groupe le plus à gauche ? Pour donner manifestement l'impression que ce qui restait était le plus "centriste" et donc le plus stable, le plus malléable et le plus présentable. C'était le but de départ mais il y en avait un autre. C'était de confirmer l'existence et l'importance de ce groupuscule gauchiste. Il n'y avait aucune raison qu'Ebert ordonne la mort de ces gens s'ils n'étaient pas réels et formidables – ou c'est ce qu'on veut vous faire croire. Faire de Luxembourg et des autres des martyrs, renforce l'idée qu'ils étaient ce qu'on vous a fait avaler : de vrais marxistes essayant de renverser le capitalisme par tous les moyens possibles. Cela sert à glorifier le marxisme et le socialisme, en éloignant tous les vrais révolutionnaires des mouvements républicains viables et en les poussant vers les faux et inefficaces mouvements marxistes.
Comme cet article est supposé concerner le Putsch de la Brasserie, je ne veux pas passer plus de temps sur WWI, mais je sais que certains resteront dans l'expectative. Si la révolution de 1918 était fabriquée et en partie simulée, ils demanderont ce que signifie la guerre dans son ensemble. Cela signifie que l'issue de la guerre était déterminée d'avance. Truquée, tout comme le Super Bowl, le marché boursier, le résultat des élections, la loterie et bien d'autres choses. Les capitalistes éviscéraient l'Allemagne depuis les années 1600 et le 20ème siècle n'était qu'un fignolage. Allez lire mon article sur l'occultisme à la Renaissance, où nous voyons que la Guerre de Trente Ans, manufacturée, a servi de revanche aux banquiers opprimés pendant des siècles par la royauté. Chose étonnante, cette guerre 300 ans plus tôt a été également précipitée par un archiduc Ferdinand d'Autriche et il semble que les capitalistes aient emprunté certains détails de leur scénario pour WWI à la Guerre de Trente Ans. Mais cette fois certains capitalistes éviscérant l'Allemagne venaient des États-Unis.
Pour vraiment comprendre WWI, il faut retourner aux révolutions de 1848 et je ne le ferai pas ici. J'ai besoin d'avancer, pas de revenir en arrière. Je m'en occuperai dans un prochain article. Mais juste pour que vous puissiez continuer avec un sol solide sous vos pieds, sachez que ces révolutions ne sont pas ce qu'on vous a vendu non plus. On nous dit que les révolutions ont été écrasées par l'aristocratie, mais ce n'est que partiellement vrai. Elles ont été écrasées par une alliance entre les aristocrates et les capitalistes, alliance que les aristocrates sont venus rapidement à regretter. Nous avons déjà vu dans mon article sur Marx que cette alliance a utilisé le marxisme pour infiltrer et subvertir les révolutions mais les capitalistes se servaient en même temps de leur nouvelle alliance pour également infiltrer et subvertir l'aristocratie. Les capitalistes n'ont pas fait que séparer la classe moyenne de la classe inférieure, ils ont aussi séparé les aristocrates de la société en général. Ils travaillaient dans les deux directions, vers le haut et vers le bas, par une attaque simultanée. Le marxisme y a habilement contribué, bien que les aristocrates n'aient pas pigé au départ ce retournement. Marx a explicitement fait de la bourgeoisie l'ennemie, les aristocrates ont donc imaginé qu'ils étaient exclus de l'équation. Les aristocrates ne sont pas des bourgeois, ils sont de sang royal. Mais au cœurdu marxisme se cachait l'idée qu'avant une possible ascension du prolétariat, les aristocrates devaient être rabaissés. Les marxistes appelaient cela un préalable plutôt qu'un point de discussion majeur et de toutes façons les aristocrates ne lisaient pas cette littérature.
Tout ça pour dire que l'aristocratie était déjà agonisante avant même le début de WWI. Même si l'on veut nous faire croire que l'Allemagne d'avant-guerre était une monarchie, ce n'était depuis longtemps qu'une vitrine comme ça l'est aujourd'hui. Ils l'admettent en quelque sorte quand ils vous disent que les généraux Ludendorff et Hindenburg gouvernaient le pays durant la guerre. C'est pour admettre que le Kaiser et tous les princes n'étaient que des ornements. Mais bien entendu ni Ludendorff ni Hindenburg ne gouvernaient le pays. Comment le pourraient-ils avec une guerre mondiale sur les bras ? C'est comme si on nous disait qu'Eisenhower gérait le gouvernement américain en 1945, quand il était encore général de l'armée. Non, quelqu'un d'autre dirigeait l'Allemagne à l'époque, mais on ne nous donne jamais les noms. Ce n'est pas si singulier, car nous pourrions dire la même chose des USA maintenant. Qui les gouverne ? Pas le président, pas le congrès, ni l'armée et pas la CIA. Alors qui ? Les mêmes personnes qui gouvernaient l'Allemagne, les États-Unis et l'Angleterre en 1914. En somme les mêmes familles, les huit plus riches familles d'occident.
Donc, enfin, revenons à Hitler en 1923. En dehors de toute les conneries du marxisme, comment sais-je que le Putsch était truqué ? D'abord, il s'est produit un 8 novembre. Cela fait 8/11, encore de la numérologie. Hitler a été arrêté le 11 novembre. Cela fait 11/11. Les agents du renseignement adorent ces nombres comme nous l'avons vu maintes et maintes fois. Quoi d'autre s'est produit un 8 novembre ? Eh bien en 1605 la Conspiration des poudres [Gunpowder Plot] a été réprimée à Holbeche House, où la plupart des conspirateurs majeurs ont été tués. L'un de ceux qui n'a pas été tué dans l'embuscade s'appelait Guy Fawkes, celui qui a inspiré ce masque aujourd'hui célèbre :
Les agents font toujours circuler ce conte, comme nous le savons. Voyez le film d'espion de 2006, V pour Vendetta, qui aurait été réalisé par les frères Wachowski. Notez la date de sortie du film, qui n'est pas non plus par accident, additionnez les chiffres. 2+0+0+6= 8.
(…) Quelles sont les autres références internationales au Renseignement avec cette date du 8 novembre ? Eh bien, ils ont réutilisé la date avec Hitler en 1939, quand Georg Elser aurait tenté de l'assassiner. C'était également truqué. Huit personnes auraient été tuées et 62 blessées. Juste au cas où vous le manquiez, les chiffres étaient 6 + 2 = 8. Elser était né un 4 /01/03. Voyons, ça fait 1+4+3 = 8. Le discours d'Hitler était à 8h.
OK, mais avons-nous quelque chose en plus de la numérologie ? Oui, beaucoup plus. Je ne dépends pas de la numérologie, je la rajoute simplement comme complément. Après le putsch manqué, Hitler a été arrêté et accusé de trahison.
Son arrestation fut suivie d'un procès de 24 jours, qui fut largement médiatisé et procura à Hitler une tribune pour exprimer son sentiment nationaliste à la nation. Il fut déclaré coupable de trahison et condamné à cinq ans dans la forteresse de Landberg. Le deuxième bénéfice pour lui fut d'utiliser sa période d'emprisonnement pour écrire Mein Kampf, qu'il dicta à son co-détenu, Rudolf Hess. Le 20 décembre 1924, Hitler fut relâché après n'avoir purgé que neuf mois de peine.
Pas une seule phrase de ce paragraphe ne tient la route. Pourquoi le gouvernement autoriserait-il une tribune prolongée à Hitler afin qu'il en profite pour faire de la propagande ? Est-ce ainsi que ferait un gouvernement ayant jugé quelqu'un pour trahison ? Ne le condamnerait-il qu'à cinq ans ? On voudrait nous faire croire qu'un homme reconnu coupable d'un complot pour renverser le gouvernement n'ait qu'une peine de cinq ans, d'autant plus qu'il y aurait eu de nombreux tués dans la tentative de coup d'état ? Quatre policiers auraient été tués, Hitler aurait donc dû être condamné également pour meurtre. Comment a-t-il pu ne s'en sortir qu'avec cinq ans ? Encore pire, il a été libéré au bout de 8 mois seulement ! [bien que cette citation parle de 9 mois, c'est en fait un peu plus de 8 mois d'après les dates] De qui se moque-t-on ?
Devrai-je vous rappeler que selon le code américain, quelqu'un reconnu coupable de haute trahison "sera emprisonné pendant au moins 5 ans". Remarquez qu'il est dit emprisonnéet non condamné. Si cela s'était passé aux US, Hitler n'aurait pu être relâché de sitôt. Il aurait dû rester en prison pendant au moins cinq ans. Comme la trahison a toujours été un crime majeur et spécial, je soupçonne que l'Allemagne avait aussi à l'époque des lois indiquant une sentence minimum pour trahison, bien que je n'ai pas trouvé cette clause sur internet. Peut-être que l'un de mes lecteurs allemands pourra faire une recherche pour moi.
[Un lecteur allemand a cherché. Voici ce qu'il a trouvé :
"Pour ceux punis d'un emprisonnement à vie, même avec des circonstances atténuantes, il n'existe pas d'emprisonnement de moins de cinq ans".
Ceci confirme ce que je disais au-dessus. Selon les lois d'Allemagne, qui correspondent à celles des US à ce sujet, Hitler aurait dû purgerun minimum de cinq ans. Pas être condamné, purger. Selon la loi, il n'aurait pas dû purger une peine partielle, en particulier pas une aussi légère que 8 mois.]
Cela nous rappelle mon récent article sur Castro, où nous avons vu Castro arrêté plusieurs fois pour des crimes majeurs – coup d'état manqué compris – et qu'on laisse sortir au bout de quelques mois dans des circonstances mystérieuses et franchement grotesques.
Pour cette raison, je pense qu'Hitler n'a pas passé une seule journée en prison. Comme pour les nombreuses autres peines de prison étudiées récemment, telles celles de Castro, Debs, Manson et Emma Goldman, celle-ci semble bidon. Vais-je trouver autre chose ? Oui. Sur la page Wikipédia pour le Putsch de la Brasserie, ils admettent qu'Hitler était un agent [ne figure pas sur la page wiki en français]:
Hitler resta dans l'armée, à Munich, après la première guerre mondiale. Il participa à divers cours sur le "sentiment nationaliste". Ils avaient été programmés par le département d'éducation et de propagande de la Reichswehr de Bavière sous la direction du capitaine Karl Mayr, dont Hitler devint l'agent. Le capitaine Mayr ordonna à Hitler, alors soldat de première classe, d'infiltrer le petit Parti Ouvrier Allemand (Deutsche Arbeiterpartei). Hitler en devint membre le 12 septembre 1919.
Je n'aurais pu inventer un plus gros signal d'alarme. Hitler était agent de renseignement de l'armée et en 1920 il infiltrait les partis ouvriers ! Pourquoi ne pas supposer qu'il était toujours un agent secret en 1923 ? Simplement parce qu'on nous a dit qu'il avait sympathisé avec ceux qu'on lui avait ordonné d'infiltrer et qu'il les avait rejoints. Mais en avons-nous des preuves en dehors du renseignement allemand ? Non.
Bien, nous avons ceci :
Selon un accord, Hitler assuma la direction politique de plusieurs "associations patriotiques" bavaroises (revanchardes), appelées Kampfbund [cercle de lutte]. Cette fondation politique s'étendit pour inclure 15.000 combattants environ, dont la plupart étaient d'anciens soldats.
Hitler assumait donc la direction d'un groupe d'ex-soldats. Hum. Ces "ex-soldats" faisaient-ils aussi partie du Renseignement ? Pas selon le récit officiel.
Autre sujet de réflexion : si Hitler était vraiment passé de l'autre côté en 1920, quittant l'armée et rejoignant sérieusement le Parti Ouvrier Allemand, pourquoi l'une de ses premières actions en 1933 en prenant le pouvoir fut-ellede dissoudre tous les syndicats ? Oui, ce parti d'ouvrier de départ était anti-juif mais il était supposé pro-ouvrier. Comment un parti d'ouvriers pourrait-il être anti-ouvrier ? En fait, la raison supposée d'être anti-juif est parce qu'ils étaient pro-ouvrier. Les ouvriers n'aimaient pas les juifs pauvres arrivant de l'Est qui leur prenaient leur gagne-pain. Dans le récit des débuts d'Hitler, il est supposé être un homme du peuple, électrisant les foules à l'aide de thèmes populistes. L'un de ces thèmes était bien entendu le monde ouvrier. Malgré cela il a immédiatement dissous les syndicats en arrivant au pouvoir. Et nous sommes quand même supposés croire que les ouvriers l'aimaient toujours. Ce n'est pas logique, c'est le moins qu'on puisse dire.
Une chose que ne donne pas Wikipédia est le lien ancien de Dietrich Eckart avec la Société de Thulé. Nous devons aller sur History.com pour cela. Eckart dirigeait la Société des Ouvriers qu'avait infiltré Hitler. Il était aussi largement impliqué dans la Société occulte de Thulé. Mais encore une fois, ce gars déclenche des sonnettes d'alarme. Il venait d'une famille très fortunée, son père était notaire royal. Juste pour être sûr que vous avez bien compris, son père travaillait pour le Kaiser. C'est ce que signifie "royal" ici. Eckart laissa tomber l'université de Munich et devint le protégé du comte Georg von Hülsen-Häseler, le directeur artistique du Théâtre Royal de Prusse. Pour m'assurer que vous lisez attentivement, traduisez protégé par "amant homosexuel" du comte Georg. Si on voit "protégé" et "directeur artistique de théâtre" dans la même phrase, on peut presque toujours supposer "amant homosexuel".
Ce n'est pas juste une spéculation en l'air de ma part. Voyez l'affaire Harden-Eulenberg dans laquelle pas un mais deux Hülsen-Häseler ont été mentionnés. Dans cette affaire, chaque personne citée autribunal prussien fut soupçonnéed'être homosexuelle, le Kaiser compris.
À SUIVRE
No comments:
Post a Comment