Je reproduis ici et amende légèrement certains extraits d'une série d'articles de la très prolixe Claudina MICHAL-TEITELBAUM sur le blog ''docteur du 16", à lire ici.
Bien que n'étant pas professionnel de la santé, je déclare ne pas avoir de conflits d’intérêts avec des sociétés fabriquant ou exploitant des vaccins.
Je déclare aussi être très sceptique sur le bénéfice réél des vaccins en général, sans toutefois être un anti-vaccinaliste forcené.
Le ministère de la santé envisage de porter à 11 au lieu de 3 le nombre des vaccins obligatoires pour les nourrissons.
Cette mesure serait « transitoire », nous dit-on, et aurait étrangement pour objectif de regagner la confiance des Français en la vaccination. Une confiance qui aurait été perdue et serait la cause d’une baisse de la couverture vaccinale. En réalité la couverture vaccinale des français n'a jamais été aussi élevée d'après le rapport Hurel de janvier 2016, c'est donc un prétexte grossier. Quant à la confiance vaccinale, elle est de 79% en 2015, en hausse de 18% par rapport à 2010. Prétexte grossier itou.
En revanche, il est tout à fait certain que les attentes et les exigences en matière de vaccination, concernant le nombre de vaccins et la couverture vaccinale, de la part des pouvoirs publics se sont accrues de manière accélérée pendant ces dernières années, sans que cela soit justifié par des besoins nouveaux identifiés.
Les vaccins abordés dans ce texte sont le BCG, ceux contre le papillomavirus (même aux garçons !), le rotavirus, le ROR, la diphtérie, la coqueluche, le pneumocoque, l’hépatite B et le méningocoque.
En France, comme dans une grande partie de l’Europe, la quasi-totalité de ces vaccins habituellement utilisés chez l’enfant et l’adolescent sont fabriqués par quatre laboratoires : Sanofi Pasteur, GSK, Pfizer, et MSD (ou Merck Etats-Unis).
Je voudrais aborder un sujet qui n'est jamais évoqué par les experts, à savoir la mortalité liée aux maladies que ces vaccins nouvellement obligatoires sont censés éviter :
Les chiffres de mortalité retenus seront ceux de la tranche 0 à 24 ans.
Diphtérie, tétanos et poliomyélite : estimation impossible, puisque toute la population est vaccinée.
Oreillons; Rubéole, hépatite B : 0, la maladie n'est pas mortelle dans cette tranche d'âge.
Rougeole : 10 à 35 décès par an,
Méningites à Haemophyilus B : 30 à 40 décès par an,
Pneumocoque : 30 à 40 décès par an,
Coqueluche : 1 à 16 décès par an.
Total : 49 à 113 décès par an, (données invs).
Selon les recommandations, pour prévenir ces maladies, le tétanos et la diphtérie, on devrait injecter à cette population des 0-24 ans environ 30 millions de valences vaccinales chaque année (38 valences différentes à différents âges, sans compter le vaccin contre le papillomavirus) pour espérer, éventuellement, sans garantie de succès, réduire le nombre de ces décès, à condition d’accepter, en contrepartie, un nombre inconnu d’effets indésirables graves, y compris des décès.
Une étude publiée par Daniel Floret, actuel président du comité technique de vaccination, portant sur les décès dus à des infections invasives en France en 1999-2000 avant l’âge de 18 ans chez des sujets sans pathologie associée, nous apprend que la moyenne des décès est de 50 par an, que 25% des décès avant 18 ans, sont dus à des bactéries non ciblées par la vaccination, que 70% de ces décès ont lieu avant l’âge d'un an, et qu’aucun cas de décès dû au pneumocoque répertorié dans l’étude n’est dû à une résistance aux antibiotiques. Cela ne tient pas compte des infections materno-fœtales à streptocoque B, contre lesquelles il n’y a pas de vaccin, et qui provoquent environ 20 à 40 décès par an, essentiellement pendant les premières semaines de vie.
Pour résumer, nous aurons 30 millions de valences administrées pour éviter au mieux 113 décès par an, et probablement beaucoup plus près de 25.
Ce qui nous donnera tous les ans 30 millions d'opportunités de générer des effets secondaires graves (y compris des décès, j'insiste) qui seront présents à vie chez au minimum 100 fois plus d'enfants qu'en l'absence de campagne de vaccination.
Et bien sûr, au-delà de ces effets secondaires graves, il y aura tous les effets que la pharmacovigilance ne qualifie pas de graves, quand elle n'omet pas tout simplement de les répertorier ... Là on sera dans les dizaines de millers de fois de plus que de vies "sauvées" ... à vie ...
Conclusion : Pour la plupart des vaccins analysés ici, ceux contre la coqueluche, contre le pneumocoque, contre l’hépatite B, contre le méningocoque, le rapport bénéfice–risque et coût-efficacité d’une vaccination généralisée est manifestement et fortement défavorable, en tout cas en France. Seuls les scenarii éternellement optimistes du Comité technique de vaccination et des experts, s’employant à surestimer les bénéfices et à ignorer les risques, peuvent faire croire le contraire.
Et une mauvaise nouvelle : alors que la mortalité des moins de 15 ans a diminué d’environ 40% pendant les 15 dernières années en France, l’idée d’une obligation vaccinale étendue progresse en Europe. Ainsi, le 20 mai 2017, l’Italie a rendu obligatoires 12 vaccins pour les nourrissons
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