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La Révolution Française vue par Miles Mathis (1/3)


Ici, Miles Mathis s'est attaqué à l'un des épisodes les plus connus de l'Histoire de France, qu'on commémore en fanfare depuis 227 ans. Je parle bien sûr de la Révolution Française d'où provient le joli cliché "Liberté-Égalité-Fraternité".

Si vous allez au bout des trois parties, vous aurez quelques surprises, en particulier à propos de Louis XVI. Mais je n'en dirai pas plus et vous laisse découvrir le décodage... façon Mathis, de ces tortueux événements.

(J'ai ajouté quelques photos ne figurant pas dans l'article original.)
 

La Révolution Française



Par Miles Mathis(1er mai 2016)

Traduit par Hélios(et révisé par Valuebreak)


Comme toutes les autres fois, c'est mon opinion personnelle, fruit d'une recherche privée.

Depuis la récente publication de mon copieux article sur Napoléon, nous savons quoi chercher ici : l'indication que la Révolution Française n'était pas une révolution républicaine, mais un coup d'état contre l'aristocratie et l'Église fomenté par des financiers, camouflé derrière des façades et des histoires républicaines.

Vous direz qu'en ma qualité de chercheur, je devrais commencer cette quête sans idées préconçues. Mais étant donné ce qu'on sait de l'Histoire depuis la Renaissance, ce ne serait pas "objectif", ce serait juste stupide. En l'absence de preuve on ne fait pas de supposition. Mais quand un tas de preuves s'accumule, on doit supposer que toute nouvelle question qui ressemble à une question déjà connue recevra le même type de réponse.

Comme à l'accoutumée, je partirai de Wikipédia, m'en servant pour indiquer comment on cherche à nous égarer. Nous ferons ensuite le lien avec d'autres sources.

Il ne faut pas beaucoup de temps pour trouver une confirmation de cette thèse, car nous retombons comme par hasard sur Loménie de Brienne. Pour régler la crise financière, Louis XVI convoqua en 1787 l'Assemblée des Notables. Elle était présidée par Brienne, il était archevêque à l'époque et deviendra plus tard cardinal. Non seulement il présidait cette Assemblée, mais il remplaça bientôt Calonne au poste de Contrôleur Général des Finances de France. Il fit dissoudre l'Assemblée quelques mois plus tard, pour s'assurer qu'elle n'apporterait pas de réponse au problème.

Loménie de Brienne

Qui était ce Loménie de Brienne ? Bien, Brienne est un indice, même si on ne vous l'a jamais dit. Le "de" nous dit qu'il était de la ville de Brienne et qu'il n'y avait rien d'important à Brienne sauf le château dont nous avons parlé dans mon précédent article sur Napoléon. Ce dernier ira y faire des études plus tard. Ce que nous avons trouvé par ailleurs, c'est que ce Brienne-le-Château était le repaire d'éminents crypto-juifs en France, en lien avec les trônes de Suède et de Pologne (par le biais de la famille Vasa – souvenez-vous, on va bientôt y revenir), les académies militaires et bien d'autres choses. Nous pouvons donc supposer que ce Loménie de Brienne en était un également. En faveur de cette supposition, nous avons beaucoup de difficultés à obtenir une quelconque information sur la première partie de vie ou la généalogie de ce monsieur. Comme pour tous ces gens de Brienne, les biographies ont été minutieusement expurgées, afin de nous dire seulement ce qu'on veut nous faire savoir.



Mais vous devriez vous demander dans tous les cas pourquoi Brienne a été nommé à ce poste important en août de cette année-là. Louis avait déclaré qu'il n'aurait jamais de premier ministre, mais c'est quasiment la même chose sous un titre différent. Pourquoi quelqu'un irait-il nommer l'archevêque de Toulouse président de l'Assemblée ou Contrôleur des finances ? Selon l'histoire, ils avaient besoin d'un expert financier, et non d'un expert en questions ecclésiastiques. Tout ceci se combine pour nous dire que Brienne était un expert es finances : bien qu'étant archevêque, il était l'un des premiers financiers juifs de France. Ce qui confirme bien sûr ma première hypothèse.

Vous rétorquerez qu'étant archevêque ou cardinal, Brienne ne pouvait être juif. Mais dans mon récent article sur Napoléon, nous avons vu que l'oncle de Napoléon était cardinal. J'ai démontré qu'ils étaient tous deux probablement juifs. Et dans mon article sur la Kabbale, je vous ai donné maintes preuves que les Médicis étaient juifs. Comme ils ont placé plusieurs papes au Vatican, ces papes étaient également juifs.

L'historien John Hardman confirme ce lien de Brienne avec une cabale secrète, même si c'est voilé et ambigu. À la page 128 de son livre sur Louis XVI, il dit,
Ce à quoi Maurepas et Vergennes aspiraient indirectement, le titre de Chef du Conseil, avait été directement attribué à Brienne.
Oui, et pourquoi ? Comment Brienne a-t-il pu se retrouver avec ce statut ? L'histoire officielle non seulement ne répond pas à cette question, mais ne se la pose jamais. Cette absence de questionnement est en soi un indice.

Quand Castries et Ségur (secrétaires d'état) démissionnèrent peu après, le frère de Brienne, le comte de Brienne récupéra le poste de Ségur, celui de secrétaire de la guerre. Vous me direz que ce comte fut guillotiné plus tard, mais nous laisserons cette question en suspens pour le moment. Comme indice en ce sens, je vous apprendrai que même s'il est monté à l'échafaud, sa résidence, l'hôtel de Brienne [rue St Dominique à Paris]devint la demeure de la mère de Napoléon. C'est aujourd'hui le siège du Ministère de la Guerre [ou Ministère de la Défense], qui fut, rappelez-vous, le titre du comte il y a 230 ans. On l'appelle toujours Hôtel de Brienne.

Si l'on s'en tient à l'histoire officielle, cela n'a pas grand sens. Mais selon ma version, c'est parfaitement logique.

Savez-vous ce qu'il y a d'autre n'ayant aucun sens ? On nous a dit que le comte de Brienne était le jeune frère du cardinal Loménie de Brienne. D'accord, alors pourquoi est-ce le jeune frère qui a obtenu le titre de comte ? Ces titres vont normalement aux aînés de la famille et le benjamin ou le cadet entre dans les ordres. On oublie de nous dire quelque chose ici.

Notez aussi que cette famille viendrait du Limousin. [Mathis parle de cette région comme si tous ses lecteurs américains étaient censés la connaître. C'est parce qu'il connaît bien la France, y étant venu, entre autres, en vacances.] Qui d'autre avons-nous étudié qui venait du Limousin ? Ah, c'est vrai, George Orwell. Dans mon article sur Noam Chomsky, nous avons parlé d'Orwell. Le nom de famille de sa mère était Limouzin, vous vous souvenez ? C'était une riche famille de marchands de bois d’œuvre avec de grosses exploitations en Birmanie. [totalement passé sous silence dans le wiki sur Orwell] Il est donc possible qu'Orwell soit lié à ces Brienne. Voilà matière à une nouvelle recherche.
Hardman l'historien nous dit que nous sommes sur la bonne piste quand, dans un sous-chapitre sur Brienne, il écrit,
En fait, il [Louis XVI] reste quasiment invisible pendant une bonne partie de cette période [1787-89] et on en vient à se poser des questions sur sa relation aux événements de son règne.
Vraiment ? Eh bien, si c'est le cas, ne devrait-on pas se demander pourquoi c'est lui qu'on a guillotiné et non ces financiers gouvernant le pays ?

Un autre signal d'alarme sur Wikipédia : la franc-maçonnerie. Il est admis que presque tous les principaux acteurs de la Révolution étaient franc-maçons. On fait la tentative habituelle pour les présenter sous un jour positif, en disant que les franc-maçons étaient des combattants de la liberté et trucs du même genre, mais étant données nos découvertes de ces dernières années, cette version ne tient pas la route. Nous avons vu les lobbies juifs infiltrer et coopter les organisations maçonniques dès 1600 du temps de Francis Bacon. Il est donc tout à fait possible que la franc-maçonnerie ait pu servir ici aussi de couverture pour les financiers juifs. Nous garderons l’œil ouvert pour des preuves en faveur ou en défaveur de cette idée.

Parlons maintenant de Jacques Necker, qui fut nommé Contrôleur Général en 1777. Curieusement, Necker n'était pas français. C'était un riche banquier suisse. On nous dit que son père était un allemand de Neumark (alors la Prusse, aujourd'hui la Pologne). Necker avait été l'associé du banquier Isaac Vernet, lui donnant l'opportunité de s'enrichir énormément très vite. Je soupçonne que Vernet et Necker étaient juifs. Isaac est un prénom juif courant, bien sûr, mais pas courant chez les français. Necker rejoignit ensuite Peter Thelusson pour fonder Thelusson, Necker et Cie, avec des banques à Paris et à Londres. [le père de Thelusson se prénommait aussi Isaac et c'était aussi un banquier de premier plan.] Necker gérait la partie française de l'affaire tandis que Thelusson gérait l'anglaise. Fait intéressant, Thelusson devint aussi directeur de la Banque d'Angleterre. Et on le voit impliqué dans l'importation de sucre et de tabac en provenance de l'Inde. Souvenez-vous, la femme de Napoléon, Joséphine était elle aussi impliquée là-dedans et elle était probablement juive. Mais le plus important est cette implication de Necker dans une grande banque avec des tentacules des deux côtés de la Manche. C'est exactement ce que nous cherchions, car on sait maintenant comment on contrôlait tous les pays en même temps.

Necker

Je lis que Necker a été congédié et remplacé par Loménie de Brienne. Mais cela veut simplement dire qu'un bras de la pieuvre a été remplacé par un autre. Aucun des deux hommes n'était aimé des gens du peuple, le renvoi de Necker n'a donc pu en aucune façon être un casus belli. On nous dit que Necker était considéré comme "un représentant du peuple", mais en avait-il l'allure ? Un banquier milliardaire a-t-il déjà été un jour représentant du peuple ?

En fait, l'argument de Necker était qu'emprunter davantage d'argent était la réponse à la crise financière. Cela devrait alerter, car Wikipédia admet que Necker "faisait des prêts au Trésor". La signification est la même aujourd'hui qu'à ce moment-là : ces banquiers étaient heureux de créer des crises financières et de les exploiter ensuite pour prêter encore plus d'argent, qui devait leur être remboursé avec intérêts. Comment cela était-il remboursé ? Exactement comme aujourd'hui : en pressurant les classes moyennes.

Nous devons ensuite nous occuper des parlements, qui n'étaient pas des corps législatifs mais de hautes cours administrées par les nobles. Les historiens nous disent que les parlements étaient le premier obstacle à une quelconque réforme avant la Révolution, mais nous découvrirons que ce n'est pas le cas. On nous dit aussi qu'ils étaient le principal ennemi de la couronne, mais ce n'est pas vrai non plus. Comme indice, nous verrons que ce ne fut pas le roi qui ordonna la dissolution des parlements.

Pour mieux comprendre cet indice, revenons en arrière avec Maupeou, Chancelier de France de 1768 à 1790. Il était non seulement le président du Parlement de Paris de 1763 à 1768, mais son père le fut aussi avant lui de 1743 à 1757. Et on nous dit pourtant que Maupeou "est surtout connu pour ses efforts à détruire les parlements". Quelque chose ne colle pas ici, n'est-ce pas ? Et que Brienne ait été mêlé à la réforme des parlements ne colle pas non plus. On nous apprend que Maupeou et lui étaient les principales influences contre les parlements. Mais souvenez-vous que le frère de Brienne était comte, donc noble. Si les parlements étaient les principaux ennemis du roi, pourquoi le roi n'exigeait-il pas leur dissolution ? Nous voyons à la place ces "nobles" comme Brienne et Maupeou dissoudre leurs propres organes de pouvoir. Ce seul fait nous permet de cataloguer Brienne et Maupeou comme des sortes d'agents secrets. Comme Brienne, Maupeou était un agent des financiers. Les parlements ont été attaqués parce qu'ils étaient le bras armé de l'aristocratie et les financiers étaient l'ennemi numéro un de l'aristocratie.

Nous en avons une preuve de plus ici :
La liste initiale des notables incluait 137 nobles, parmi eux de nombreux révolutionnaires, tel Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau et Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, héros de la Révolution Américaine.
Cela a-t-il un quelconque sens ? Pourquoi ces nobles deviendraient-ils des révolutionnaires agissant contre leurs propres intérêts ? On nous dit que c'étaient des gars vertueux, solidaires de l'homme du peuple, mais vous vous faites berner. Il est beaucoup plus probable qu'ils étaient alliés aux financiers et qu'ils étaient d'accord pour trahir les gens de leur propre caste contre la promesse de futures richesses et d'une position.


Pour tester cette théorie, intéressons-nous brièvement à Mirabeau. Il était issu de la très riche famille Riqueti, d'origine italienne, et ils avaient fait fortune dans le commerce à Marseille. L'arrière-grand-père de Mirabeau avait acheté son titre de marquisen 1685, juste un siècle avant la pagaille actuelle. Son grand-père était colonel du temps de Louis XIV. Son père épousa une femme pour sa fortune sans l'avoir jamais vue auparavant. Elle était fille de général et veuve d'un vrai marquis. Bien que son père ne se soit jamais élevé au-dessus du grade de capitaine et qu'il ait quitté bientôt l'armée pour aller traîner avec des écrivains, il fut fait chevalier de l'Ordre de St Louis. C'est supposé être une récompense pour des officiers d'exception, mais Mirabeau n'était pas un officier d'exception. Nous devons supposer qu'il fut fait chevalier pour d'autres raisons. Il est également utile de noter que la croix de St Louis pouvait être attribuée à des roturiers.
Mirabeau

Mais cramponnez-vous à votre siège, car Mirabeau père reçut une autre croix, celle qui va répondre à nos interrogations. En 1772, le roi de Suède, Gustave III, récompensa Mirabeau de la grande croix de l'Ordre de Vasa. Ceux qui ont lu mon article sur Napoléon vont rigoler, car j'y ai montré que la maison de Vasa remontait à la Pologne du 16ème siècle et avait été fondée par des crypto-juifs, la famille Radziwill. Trouver ce mot Vasa ici est comme trouver un trésor. C'est une forte indication permettant de penser que Mirabeau était également un crypto-juif. Nous avons déjà eu des indices en ce sens avec la famille commerçante de Marseille et ainsi de suite, mais le nom Vasa décide de la question pour moi. Je voulais m'attarder un peu plus sur Mirabeau fils, mais à quoi bon maintenant ? Je vais simplement ajouter qu'il serait mort en 1791 de causes naturelles à 42 ans, avant le début du carnage. Pratique. Son père mourut en 1789.

La Fayette

Qu'en est-il de La Fayette ? On a les tous premiers signaux d'avertissement quand on sait qu'il a été nommé général à l'âge de 19 ans. C'est encore nettement mieux que Custer. [massacreur d'indiens, mort à la bataille de Little Big Horn] Bien qu'on ait ordonné son arrestation pendant la Révolution en 1792, il y échappa en s'enfuyant aux Pays-Bas, où il aurait été capturé par des troupes autrichiennes. Toute cette histoire donne le ton, car elle ne contient pas une once de bon sens. C'est pourquoi elle me sert de guide. La Fayette aurait passé la plupart de son temps en prison à Olmutz [en Autriche]. Mais vous vous rappelez peut-être que François II était empereur du St Empire Romain Germanique et forcément un ennemi de la Révolution Française. La reine Marie-Antoinette était sa tante. Souvenez-vous, La Fayette avait vécu à Versailles, il était l'ami personnel de la reine. Il est donc absurde que François l'ait gardé en prison cinq ans. On peut dire la même chose bien entendu de la Prusse, qui combattait alors la France sur ce front. Le roi de France avait alors déjà été capturé par les révolutionnaires, donc si la Prusse combattait quelqu'un, cela aurait dû être les révolutionnaires. Pourquoi le roi de Prusse mettrait-il en prison un aristocrate fuyant la Révolution ? Il est à peu près sûr que La Fayette n'a pas passé une seule journée en prison, que ce soit en Autriche ou en Prusse. Toute aussi ridicule l'histoire du Congrès américain qui envoie de l'argent à La Fayette et à sa femme. C'est ridicule parce qu'il était multi-millionnaire. À l'âge de 12 ans son revenu annuel était de 150.000 livres. Et comme c'était un acteur engagé par les banquiers dans cette histoire, sa fortune ne risquait pas d'être saisie par les révolutionnaires ou quelqu'un d'autre. Il était au-dessus de tout cela. Je vous en donnerai des preuves plus loin.

Ce qui nous rappelle un autre truc illogique dans cette saga. Pendant toute la période de la Révolution, la France est supposée se battre contre la Prusse, l'Angleterre et plusieurs autres pays. Ce n'est pas juste faire la guerre, c'est la gagner. Comment un pays en proie à une révolution de longue durée peut-il mener une guerre victorieuse sur plusieurs fronts ? Tous ses officiers, des lieutenants aux généraux sont des nobles et devraient combattre les révolutionnaires. Par ailleurs, toute l'administration devrait être chamboulée puisque les anciens administrateurs étaient aussi des nobles ou des hommes d'église. On s'attendrait à voir la Révolution menée par le tiers-état préparer le pays aux invasions de toutes ces armées qui l'encerclent, avec à leur tête des aristocrates anglais, prussiens, espagnols et autrichiens et pourtant on n'assiste à rien de tout ça. L'Angleterre était gouvernée par George III à l'époque, qui était de la maison de Hanovre (allemande). Les Bourbons contrôlaient toujours l'Espagne.

Ce qui nous amène à la question suivante. Louis XVI étant un Bourbon, pourquoi l'Espagne n'est-elle pas intervenue pour l'aider ? L'Espagne n'a rien fait avant 1793, quand elle a mollement protesté contre l'assassinat de Louis XVI. Au lieu de déclarer la guerre à la France, c'est la France qui a déclaré la guerre à l'Espagne. Cela vous semble-t-il logique ?

Mais revenons à La Fayette. Sa bio est une vraie mine d'or. Il est devenu franc-maçon à 18 ans. Mais pourquoi quelqu'un vivant à Versailles avec le roi deviendrait-il franc-maçon ? La Fayette était un noble de haute extraction et les nobles n'avaient pas besoin de rejoindre un club comme la franc-maçonnerie, sachant qu'ils étaient déjà membres d'un club plus prestigieux. Ensuite, bien qu'on nous ait dit que La Fayette était violemment anti-britannique depuis son plus jeune âge, ayant été nommé général de l'armée américaine à 19 ans, nous découvrons que son oncle était ambassadeur de Grande-Bretagne et qu'il vivait à Londres. On lui envoya La Fayette en 1777 et il passa presque un mois à Londres, où il fut présenté au roi George III.

La Fayette partit ensuite en Caroline du sud pour la Révolution Américaine, comme nous le savons. L'histoire officielle nous dit qu'il a désobéi aux ordres de son beau-père Noailles, qui était aussi son officier supérieur, mais c'est du n'importe quoi. On nous dit que le roi a même issu un décret, citant nommément La Fayette, qui interdisait aux officiers français de servir en Amérique. Nous sommes donc censés croire que La Fayette a ignoré à la fois son officier supérieur et le roi. Il a fait pour cela 8 jours de prison à son retour. Notez le chiffre ! Pourquoi huit jours ? Pas une semaine, mais huit jours.

Le temps passé par La Fayette aux USA est plein de flagrantes contradictions comme lorsqu'on apprend dans un paragraphe que Washington lui a dit "[commander] une division ne serait pas possible parce qu'il était né à l'étranger", et ensuite deux paragraphes plus loin, qu'il a pris les commandes d'une division précédemment commandée par le général en chef Adam Stephen. Ces historiens inventent ce qu'ils veulent d'un moment à l'autre. Je vous suggère de considérer tout ceci comme une fiction.

Quand La Fayette fut nommé aux États-Généraux, il vint en tant que représentant de Riom. C'est intéressant parce que Riom était le siège des ducs d'Auvergne. Si nous remontons en arrière, nous trouvons que cette famille avait été infiltrée par les Médicis au 16ème siècle. Catherine de Médicis était entre autres duchesse d'Auvergne à l'époque. Elle devint reine de France en 1547, en épousant Henri II. Si vous vous souvenez, j'ai montré que les Médicis étaient probablement juifs, alors voir La Fayette représenter Riom est pour le moins bizarre.

C'est tout aussi singulier de nous rappeler que La Fayette n'était pas de Riom ni de la lignée des ducs d'Auvergne. Il appartenait à la famille Motier, dont l'itinéraire est très bref. À la différence d'autres familles nobles de France, son histoire est très fragmentaire et semble en fait fabriquée. La Fayette descend d'un La Fayette du temps de Jeanne d'Arc, mais le lien n'est pas très convaincant. Pour quelqu'un vivant au palais du Luxembourg en 1766 et à Versailles en 1775, son histoire familiale est très douteuse. Par exemple il serait né à Chavaniac [Haute-Loire, voir photo ci-dessous], qui à l'époque était en Auvergne. Mais il est inhabituel de trouver deux maisons de noblesse aussi près l'une de l'autre. Ce bourg se situe à seulement 50 km de Riom. Chavaniac, de plus, n'a jamais été le siège familial d'une maison de noblesse, il a été simplement rattaché au nom La Fayette plus tard. Il est admis que ce château n'est pas entré dans la famille avant d'être acquis juste 50 ans plus tôt grâce à la dot de la grand-mère paternelle de La Fayette. De nouvelles preuves que la généalogie de La Fayette a été fabriquée proviennent de ces documents français. (Miles Mathis est allé fouiller dans les archives françaises)

Le château Chavaniac-La Fayette

Sans aller à fond dans les détails du document, nous avons un super signal d'alarme dans la présentation d'ensemble où nous lisons ceci :

Le fonds d'archives de La Rivière et de La Fayette présente des documents largement dominés par les successions et les affaires d'héritages sans contenir cependant aucun autographe du fameux général. À l'exception d'une copie de son contrat de mariage en 1773, toutes les archives relatives à La Fayette émanent de ses procurateurs en Bretagne (Messieurs de La Villebaud, Morisot et Loyer). Une petite liasse de correspondance signée de la grand-mère auvergnate de La Fayette, Marie-Catherine de Chavaniac, est la seule trace de la branche paternelle.  
C'est une indication claire d'une fraude de longue date, qui mériterait une enquête plus approfondie. Je n'en ai pas le temps ici. Je soulignerai cependant que nous trouvons quelque chose d'étrange du côté maternel de La Fayette aux environs de l'an 1570. C'est un document d'époque concernant un mariage. Bien que la famille La Rivière semble avoir des liens consanguins avec sa branche aînée Coëtrieux, le contrat de mariage dépossède la femme de son héritage. Après quoi, les lignées de succession doivent être complètement retracées. Nous voyons donc une controverse où n'existe aucune raison d'en avoir. Ce qui indique une dissimulation. Je crois, comme pour Mirabeau, que La Fayette est un crypto-juif, avec des liens aux autres grands acteurs de cette saga. Je ne vois aucune autre raison pour que sa bio soit aussi entachée d'anomalies et d'incohérences. Dans le même ordre d'idées, je recommande à tous ceux qui veulent bien poursuivre cette investigation de rechercher tous les documents ou liens où vous découvrez le nom Vasa.

Poursuivant cette idée, j'ai fait une rapide recherche sur "La Fayette Vasa". Devinez quoi, j'ai trouvé un filon. En 1855 dans le New Hampshire, nous trouvons un mariage entre Hon. Gustavus Vasa Fox et Virginia La Fayette Woodbury. Vous remarquerez qu'on n'a pas seulement un Vasa mais un Gustavus. Plusieurs rois de Suède ont porté ce nom. Woodbury est le descendant de la famille Quincy, quelqu'un pourra donc trouver quelque chose d'intéressant là.

Mais finissons-en avec La Fayette avant de poursuivre. Il me fait penser à l'acteur d'une pièce qui prépare le terrain pour la scène suivante. Même s'il semble soutenir à la fois la Révolution et le roi, il a été en réalité utile pour son rôle avec des "radicaux" comme Robespierre. En tant que commandant des forces armées parisiennes, il aurait pu aisément supprimer la faction radicale avec l'excuse de maintenir l'ordre, mais il n'a rien fait de tout cela. Dans des circonstances fabriquées, La Fayette démissionne et quitte Paris. Ce n'est que lorsque les Jacobins ont pris le contrôle de Paris qu'il revient, les dénonçant à l'Assemblée en des termes lesfaisant paraître respectables.


On a ensuite le curieux Manifeste de Brunswick, qui venait soi-disant de Prusse mais qu'on admet avoir été écrit par Condé, un Bourbon. [Encore une fois divergence entre le wiki anglais et le français. Les auteurs du manifeste seraient Jacques Mallet du Pan, Geoffroy de Limon, et l'ancien secrétaire de Mirabeau] Il était adressé aux citoyens de Paris, leur déclarant que si le roi subissait un préjudice, les Alliés raseraient Paris. On sait qu'il a eu l'effet inverse, précipitant l'arrestation du roi. On n'explique pourtant jamais pourquoi les Alliés n'ont fait aucune tentative pour sauver Louis, alors qu'ils en avaient le pouvoir. Ils auraient pu mettre Paris à feu et à sang alors qu'elle était gouvernée par des parvenus comme Robespierre, alors pourquoi ne l'ont-ils pas fait ?

D'accord, ils ont été stoppés à la bataille de Valmy, mais c'est la bataille la plus ridicule dans l'histoire des guerres. On peut le constater uniquement à partir des données statistiques. Alors que les Alliés se composaient d'anglais, de prussiens, d'autrichiens et d'espagnols, on nous apprend que cette armée marcha sur Paris avec seulement 34.000 hommes, la plupart étant prussiens. Où étaient les autres ? Où étaient les hommes de la marine anglaise et de la marine espagnole ? Pourquoi n'avoir pas coordonné une attaque par terre et par mer ? On nous dit ensuite qu'après une perte de 184 hommes seulement, l'armée des Alliés s'est retirée. On enseigne aujourd'hui aux étudiants en histoire que l'armée prussienne avec le duc de Brunswick s'est retirée parce que l'armée française a commencé à entonner la Marseillaise ! Thomas Carlyle, dans son livre sur la Révolution Française, consigne qu'après avoir fait demi-tour pour rentrer chez elle, l'armée prussienne a vécu une période pluvieuse difficile et a perdu 11.000 hommes de maladie. Vraiment ? Et on devrait avaler ça ? Ces armées n'avaient jamais eu à affronter le mauvais temps, je suppose.

Bon nombre d'historiens ont trouvé curieuse cette bataille et plusieurs théories conspirationnistes ont vu le jour, demandant pourquoi Brunswick avait battu en retraite, une théorie expliquant qu'il avait été payé pour le faire. Mais qui l'aurait payé ? On nous dit que ce sont les Bourbons, craignant que l'arrivée des Alliés à Paris ne conduise rapidement à l'assassinat de Louis, mais cela n'a pas de sens. Les Bourbons sont supposés avoir rédigé le manifeste de Brunswick, pourquoi auraient-ils payé pour empêcher les Alliés de sauver le roi ? Selon l'histoire officielle, venir à la rescousse était le seul espoir de Louis. J'ai une meilleure théorie : la bataille ne s'est produite que sur le papier et ce sont les banquiers qui ont demandé et payé le silence prussien. Tout comme aujourd'hui, les capitalistes avaient le contrôle sur les livres et les journaux de tous ces pays, ils avaient donc le contrôle du récit. Ou ils avaient le contrôle de l'Histoire. S'ils ont dit que ça s'est produit, ça s'est produit ; et ils ont simplement refusé d'imprimer la version inverse qui ne s'est pas produite. Nous en aurons d'autres preuves plus loin.

Même si je pense que La Fayette a été un pion des capitalistes, il apparaît que, tout comme Orléans, il a été trompé. Il semble avoir été vraiment écœuré par l'ascension de Napoléon, l'un des leurs, on lui a donc probablement dit que la Révolution était une chimère. Il a peut-être soutenu le duc d'Orléans. Ou il a pu penser en toute bonne foi que les capitalistes inauguraient une sorte d'âge des lumières, ce qu'on appelle aujourd'hui le Nouvel Ordre Mondial. Il a pu être assez stupide pour tomber dans ce piège. Le plus probable, c'est que ses opinions tardives, comme son dégoût de Napoléon, n'étaient qu'une façade.

À SUIVRE. La partie 2 sera publiée le 17 décembre.

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